THROUGHT TIME AND SPACE
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 jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right

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jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right Vide
MessageSujet: jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right   jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right EmptyLun 19 Avr - 22:40


jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right Otf52g jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right 21j52zp
i like to fuck


    « On passe te prendre chez toi ? ». Je ravale péniblement ma salive, ajustant le haut de ma robe par-dessus mes dessous gris perle, découvrant juste ce qu'il faut de poitrine pour que ce soit de circonstances si on veut aller faire la fête. Avec tout ce qui se passe dernièrement dans la ville, on prend plus le temps de faire n'importe quoi. On, ça exclut carrément la personne qui parle. Avec tout ce qui se passe dans mon existence de merde, je picole comme une malade, je fume comme un pompier, j'ai pratiquement des tendances boulimiques parce que le tabac me fait gerber quand j'en abuse, c'est ridicule. Le portable de Bonnie déraille, comme d'habitude, et je me rends compte que je ne lui ai pas dit que je ne vivais plus à la maison, que j'y étais retournée seulement à trois occasions pour aller prendre des trucs dans ma chambre en passant par le porche et que je vivais plutôt dans l'appartement de Jaxhuem Montgomery, alias le mec qui me met dans tous mes états rien qu'à respirer à côté de moi « Je... non, hey, passe-moi Dale que j'lui file l'adresse ». J'ai une boule dans l'estomac que je me mets à jouer dans mes cheveux, dérangeant les boucles, me sentant soudain à l'étroit dans ma minirobe noire. Je n'aime pas mentir, je suis peut-être garce, mais je suis une garce franche, c'est encore pire. Lui indiquant par où passer, quoique c'est assez facile, c'pas comme si Jake Town était une métropole, il me dit qu'ils débarquent dans une quinzaine de minutes. Relativant, observant mon reflet dans le miroir, satisfaite, je prends le chemin de la cuisine où là, toute prête, m'attend une bouteille de vin que j'ai pris la peine d'ouvrir en sortant de la douche. Me réchauffer un peu les trippes pour avoir plus d'entrain et d'aisance quand Bonnie me questionnera sur le pourquoi du comment je suspens mes sous-vêtements dans la salle de bain et que j'ai ramené des trucs bios dans je suis folle dans le frigo, faisant carrément contraste à l'alimentation disparate de mon torride colocataire...

    « Tu rigoles, t'es encore plus mince, grognasse ». Je ris doucement, regrettant cependant que ma grande soeur n'ait pas pu se joindre à nous, ce soir. D'accord, elle vole la vedette à tout coup, mais je l'aime Jubilee, et je regrette déjà qu'elle ne puisse pas m'accorder toute l'attention que je voudrais dû à sa popularité en ville. Ça me fait plaisir de voir des visages connus, et je serre la blonde dans mes bras. Son parfum à deux balles manque me faire éternuer, mais j'insiste plutôt pour que Dale me serre dans les siens. Je connais davantage le copain que la copine, mais comme les deux sont inséparables depuis près d'un an, je fais avoir. Ça me fait du bien de me coller contre un mec que je ne désire pas le moins du monde vu le calvaire que j'endure ici, avec un manque cruel de sexe, par choix, non parce que je n'aurais pas l'occasion. Cent fois par jour, avec Jaxhuem, je le vois même pas essayer de s'en plaindre. Les situations impossibles dans lesquelles on se fourre, où j'ai conscience qu'il m'observe alors que je suis dans la douche, le nombre de fois où j'ai senti son regard me déshabiller, parce que je me maquille toujours en sous-vêtements. C'est vrai que j'aurais pu montrer un peu de retenue, mais à quoi bon, il fait absolument tout pour me rendre folle. Son parfum embaume l'appartement, jusqu'à la chambre qui m'a été gracieusement offerte, je n'ai qu'à me détourner pour cuisiner un truc qu'il passe son visage si près du mien, par-dessus mon épaule, entourant mon corps de son bras, pour voir ce que je fais. Je fais mine de rien, mais bordel de merde, résister à un mec comme Jax, ça tient d'un prix Nobel « Est-ce que je devrais être jalouse ? ». Je détourne la tête, le nez encore enfoui dans le torse de Dale, que je souris, posant mon menton pour le regarder dans les yeux « Est-ce qu'elle doit être jalouse Dale Kensington ? ». Je me retourne, joyeuse. Pas moyen que ce soit ambigü avec mon cousin. Le fils de la soeur de celle qui fut un jour ma mère, jusqu'à ce qu'elle trouve absolument normal de se taper mon ex « Absolument pas Jheylann Davenport ». Je prends la main de Bonnie pour l'entraîner dans la cuisine - je suis réchauffée par le vin, la bouteille est à moitié vide, déjà. Je sers un verre à l'un comme à l'autre, le remplissant plus que de coutumes, puis attrapant le reste à même le goulot du contenant de verre « On boit à quoi ? ». Toute raison était bonne de boire. Je me consume d'un putain de désir indécent pour le mec qui m'héberge. J'ai coupé les ponts avec ma mère parce que c'est une foutu salope. Ma soeur est en ville, après une absence de trois ans, et préfère les enfoirés de mecs à moi. Je suis encore éprise d'un mec, alors que celui-ci a dépassé tous les records de brisage de coeur en m'faisant plus mal que ça pouvait, selon moi, être possible de le faire. L'alcool engourdit, mais l'esprit n'oublie pas. FUCK!

    « ELLE EST PARTIE OÙ BONNIE DÉJÀ ? ». La musique bourdonne dans mes oreilles. Mes sens sont sapés par la quantité d'alcool que j'ai ingurgité. Je danse au beau milieu du salon où, quelques heures plus tôt, Jax s'est glissé derrière moi alors que je somnolais sur le canapé en me murmurant des conneries dans l'oreille, puis comme je ne me décidais pas à bouger, s'est mis à me chatouiller. Je suis prise d'une décharge électrique quand je pense à quel point on dépasse le stade de la proximité daignant me garder de mes fantasmes carrément torrides concernant ce garçon de deux ans mon aîné. Dale attrape mes mains, les fait descendre sur mon corps, se gardant bien d'y frôler les siennes. Il a compris, sans que je dise quoi que ce soit, que j'avais besoin de déconner, de faire n'importe quoi. Il me connait bien, me retournant en me faisant virevolter - ponctué de ma part par un rire embué - il me répond, l'air légèrement patraque lui aussi « De l'alcool. Y'en avait plus ». Je fais un signe de tête, pour montrer que j'ai bien entendu. J'ai envie d'une eau pétillante, mais il les a toutes bu, Jax. Il disait que c'était un putain de truc de gonzesse, mais il les a quand même toutes enfilées. Comme la chanson tire à sa fin, je calme les mouvements de mon corps, passant la main dans mes cheveux, puis les remontant légèrement sur ma nuque. Il commence à faire chaud, la danse et l'alcool, ça risque d'être mémorable en boîte. Je jette un coup d'oeil à ma montre. ll est minuit, et Bonnie - la plus ajeun de nous tous - a décidé d'aller chercher du vin chez son frère, à deux pâtés de maison. On aurait peut-être pas du la laisser partir toute seule, mais au volant de la voiture, on s'est dit que tout allait être correct « Je reviens, la salle de bain, elle est... ? ». Je lui désigne du bout des doigts, lui envoyant un baiser alors qu'il lève les yeux au ciel devant ma connerie. Je m'en fous. J'ai suffisamment d'alcool dans le sang pour m'en tirer sans remords, alors j'attrape une cigarette, le fond de la bouteille de vin et je me remets à danser, toute seule, sur ma chanson du moment...

    « T'a jamais penser te lancer comme effeuilleuse? Tu ferais un malheur, c'est bandant comment tu te magnes ». Je ne sais pas depuis combien de temps il est là, mais je le soupçonne d'en avoir pris pour sa peine, parce que ça fait quatre minutes que je me démène, coupée du reste du monde. Lui adressant un sourire qui semble venir de loin, je m'approche de Jaxhuem qui revient de je ne sais pas où. Je lui offre une taffe de ma cigarette, profitant du répit pour terminer d'un trait le liquide bordeaux, le posant sur la table maladroitement, portant ma main à ma bouche « Je vaux mieux que ces connasses qui se démène pour un billet de vingt. T'en sais quelque chose Jax ». Je passe la main dans mes cheveux, reprennant ma cigarette, pompant dessus comme une malade. Il allait s'approcher de moi - j'le sais, je sais exactement quel genre de manière il prend quand il a envie d'un round de notre fuis-moi je te suis, version hardcore, vu la quantité de scénarios que je me fais, le soir, dans la chambre les yeux rivés sur le plafond, mordant ma lèvre pour m'empêcher de sourire ou d'émettre le moindre bruit. Fronçant les sourcils, je me retourne pour voir à quoi - plutôt à qui - il jetait un regard noir. Dale remettait son chandail, qu'il avait taché à cause de moi de vin rouge. Mon cousin redresse la tête, sentant la dureté des prunelles sur lui, et cherche mon regard, incrédule. Je pourrais faire les présentations, éviter une troisième guerre mondiale, vu la façon dont Jaxhuem serre les poings à rendre blanchâtre ses jointures, mais je le fais pas. Je suis curieuse, sadique, peut-être manipulatrice aussi, mais je crève d'envie d'entendre ce que Jax a à me dire là-dessus...
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jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right Vide
MessageSujet: Re: jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right   jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right EmptyMar 20 Avr - 17:31

jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right 30j5imw jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right Esua3d
jaxhuem&jheylann
cause you say one thing and the second
after you change your mind
Biologie, c’est le cours le plus nul qu’on ait inventé, après la philo. Putain une chance que je l’ai pas aujourd’hui… Nan, aujourd’hui c’est qu’en rapport avec tout ce qui touche à la matière que j’étudie, médecine. Hier j’ai picolé, du coup j’ai du mal à suivre c’que le prof est entrain de raconter. Je sais même pas c’que j’fais dans la classe et honnêtement j’préfèrerais être chez moi à jouer au chat et à la souris avec Jheylann. Mais elle doit sûrement être en cours elle aussi, donc bon. Ça m’pète, j’ai vraiment rien à faire là, j’cogne des clous mais j’tente quand même de rester éveillé parce que si j’m’endors le prof m’expulse de la classe pour le reste de l’année. J’ai tellement fait et dit de conneries qu’il les tolère plus et qu’au moindre faux mouvement, j’suis out. C’t’enfoiré paie rien pour attendre, j’me vengerai en lui faisant un mauvais coup dont il s’souviendra le restant d’ses jours d’enseignement ici. Cette ville est petite et du coup tout le monde sait où tout le monde habite donc aucun problème pour moi, pour savoir où il habite c’est simple, suffit d’regarder… M’enfin, j’suis observateur. J’dévoile pas mes plans à moins qu’ils soient complètement mis en place dans ma tête, et j’suis incrédule parfois, j’fais exprès, parce que j’veux pas m’faire déchiffrer. Bref, j’regarde autour de moi, j’arque un sourcil et j’croise les bras sur mon torse, presqu’écrasé sur ma chaise. Le prof me lance un regard noir, qui voudrait nécessairement dire que j’dois me relever, et j’lui réponds par un sourire. Je bouge pas d’un millimètre, et j’ai envie d’lui faire un doigt d’honneur. Ce serait trop beau, mais comme j’connais les conséquences c’pas désirable. J’vais m’faire tuer par oncle Chris s’il découvre que j’me fais expulser d’mes classes pour conneries. Il va m’exploser parce que c’lui qui paie et que j’dois rester quand même droit quand j’me tiens face à lui. Parfois il m’fait penser à mon père, et ça m’fait chier…

Le prof s’approche de mon bureau, j’ai toujours ce sourire narquois scotché à mes lèvres, et il s’apprête à m’faire une remarque quand la cloche sonne, haha quel enculé. « Sauvé par le gong ! » J’me relève rapidement, entraînant mes affaires moi. Le peu de trucs que j’ai emmené, rien que pour le faire rager. D’habitude, on doit s’trimballer deux énormes livres – on dirait des dictionnaires – et plein d’autres accessoires. Bref, c’prof est un con, et pour la peine il m’a convoqué dans son bureau la semaine prochaine. Il peut toujours rêver s’il veut m’avoir rien que pour lui, tapette. J’ai d’autres chats à fouetter et sérieux, y’a une chatte en particulier que j’me ferai un plaisir de… J’reprends mes esprits quand quelqu’un me fout une bine sur l’épaule, et se met à rigoler à cause de la gueule que je tire à l’instant. « Qu’est-ce que t’as l’air con, on dirait presque que t’es encore entrain de penser à… Comment elle s’appelle déjà ? La brunette chaudasse qu’habite chez toi ? Jh… » « Jheylann. » « Voilà, exactement. » Quel con, Jayson, parfois. Comme si j’étais mieux, t’façon. « Tu verrais la tête que t’as mec, t’es vraiment un cas. » J’souris ironiquement, et j’reprends mon expression sérieuse aussi tôt. Jay se met à m’parler de ses cours, et m’dit que ça lui tente pas, donc on va sécher, c’est décidé. J’sors une clope de mon paquet et la fout derrière mon oreille en attendant d’être rendu dehors. « Ma voiture ou la tienne ? » « Plus d’essence. » On prend la mienne, le volant et moi on fait qu’un, c’comme mon âme sœur. J’ai souvent eu des contraventions pour vitesse dans les petites rues, mais j’m’en tape. Ils me menacent même d’me relever mon véhicule sauf que quand ils m’arrêtent, j’commets jamais de délit grave outre la vitesse. J’m’arrange pour que mon taux d’alcoolémie soit modéré… C’est l’adrénaline qui fait tout. Quand on est un mec et qu’on est au volant d’une voiture, c’est quasi-impossible de conduire comme les femmelettes qu’on croise sur la rue et qu’osent pas avancer, nous bloquant le passage par la même occasion…

Quoi qu’il en soit, journée très constructive. J’suis allé en bio parce que j’étais obligé, j’ai séché le reste de la journée parce que mon meilleur ami et moi on a trouvé mieux à faire, et maintenant qu’on est au bistro, bah on s’gêne pas pour mater les filles qui sont indirectement venues nous tenir compagnie. « Regarde celle-là… Juste là, elle te fait de l’œil depuis dix bonnes minutes. » dis-je en souriant, shot de tequila à la main. Jay manque pas de s’étouffer un instant, puis se retourne, sourit à la fille et se retourne de nouveau. « Qu’est-ce que t’as, elle t’intéresse pas ? » « Nah, pas mon genre. » « La meilleure de l’année attends, Jayson Levingston pas intéressé par une jolie fille. T’es tombé amoureux ou quoi ? Viens m’narguer après. » Il baisse la tête et sourit en hochant négativement la tête. Il est marrant, sérieux. J’me demande vraiment ce qui se passe avec lui, mais j’sais qu’il le dira pas maintenant. Faut que j’lui laisse le temps et il viendra par lui-même. Ça a toujours été comme ça, depuis qu’on s’connaît, et j’voudrai pas qu’il change ses habitudes en fonction du temps, parce que le temps est une pute et qu’il apaise que dalle… La preuve, ça fait des heures que j’suis saoul et j’vois toujours aucune diminution. « Faudrait que j’rentre… » J’suis affalé sur le comptoir, complètement mort. Owsley m’regarde d’un drôle d’air, et il a vraiment envie de se moquer de moi mais vu que j’l’ai bouché l’autre jour, il ose pas ouvrir sa gueule, le gros tas. « Ouais, moi aussi. » dit Jay, difficilement. On a l’air tellement cons sur le comptoir. J’essaie d’me relever, péniblement. J’suis debout et j’regarde les filles dans le coin qui ricanent. J’paris que si j’proposais à l’une d’entre elles – ou même deux – elles se rueraient sur moi et viendraient continuer la soirée à mon appartement, mais ce serait foutrement vache de faire un tel coup à Jheylann… étant donné qu’elle emmène personne chez moi… chez nous. « J’suis pas en état d’conduire, quelqu’un peut m’aider ? » sourire en coin, j’vois une fille qui se lève direct. « Moi j’veux bien me dévouer pour la tâche. » Elle est mignonne… Blonde, bien modelée, un putain d’bon coup ! « J’ai besoin de quelqu’un pour mon ami aussi… » Je laisse Jayson derrière, aux mains de l’autre catin qui se sera dévouée pour le ramener. Je mets mon bras autour de son épaule et elle m’aide à marcher jusque dans sa voiture. En quelques minutes, j’suis rendu devant chez moi. Même pas eu besoin de lui donner mon adresse, faut croire que tout le monde sait où j’habite. « Merci, c’gentil d’ta part. » « De rien beau gosse. » Elle se penche ensuite pour m’embrasser langoureusement. Sa langue s’entremêle rapidement à la mienne et elle se place à califourchon sur moi. J’pourrais tellement, tellement me la faire, ici, là, maintenant… « J’peux pas, désolé. J’connais pas ton nom et puis y’a quelqu’un qui m’attend chez moi. » Elle se retire et m’donne son numéro, que j’perdrai très certainement en montant les escaliers….

Y’a Jhey qui se déhanche comme un ange. Putain c’qu’elle est magnifique c’te fille, ça m’crève les yeux. J’fais un commentaire, elle me répond et y’a… Un mec qui sort de ma salle de bains. PUTAIN MAIS ELLE RIT D’MA GUEULE ? J’AI DIT NON À UN CANON DE LA VIE POUR LA RETROUVER, MERDE ! J’serre les poings, j’serre la mâchoire et si c’mec est pas parti dans exactement 60 secondes, j’lui fais sa fête. 59, 58, 57… « T’es qui ? Qu’est-ce que tu fous ici hein ? Attends Jheylann j’te laisse l’appart pendant un après-midi et t’es pas foutue d’le garder propre en plus de ramener le premier qu’tu trouves sur ton chemin… FUCK ! » J’vais le tuer, j’vais le tuer… J’respire, j’vais LUI ARRACHER LA TÊTE À C’CONNARD.
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jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right Vide
MessageSujet: Re: jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right   jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right EmptyMar 20 Avr - 22:35


    Je me sens soudain à plat, vidée. Mes sourcils s'arquent de surprise, et je pose ma main sur ma hanche, gardant les yeux rivés sur Jaxhuem, cherchant à savoir s'il est vraiment en train de s'imaginer que... moi et... Dale? Dans une autre circonstance, sans doute je me serais éclatée de rire en lui confiant que jamais, JAMAIS ça pourrait arriver, parce que c'est un membre de ma famille. Mon cousin. Ça ne le fait pas de toucher à la famille.Je me rends compte que mon équilibre est précaire, et innocemment, comme seule une personne imbibée d'alcool sait réfléchir, je me dis que ça aiderait, une rasade de vin. Je lève la bouteille à l'envers, puis essuie le liquide grenat à la commisure de mes lèvres, passant à deux doigts de me retourner pour demander à Dale si j'ai l'air d'une vampire, mais je le fais pas. C'est pas le moment, je le devine très clairement à la tête de Jax. Je m'interromps pour observer ses mimiques, les traits de son visage, sa mâchoire crispée, ses lèvres pincées, le regard où danse une colère sourde, comme si je venais de... il ne peut pas penser ça, pas sérieusement « T’es qui ? Qu’est-ce que tu fous ici hein ? ». Il s'adresse à Dale qui, soudain, semble avoir repris des couleurs et l'alcool semble s'être dissipé de ses veines. Mon cousin est trop intelligent pour ne serait-ce que placer un mot, j'ai l'impression que Jaxhuem n'attend que ça pour lui envoyer une droite. Je fais un pas dans sa direction, puis un autre, cherchant à attirer ses yeux dans les miens, ma main broyant le goulot de la bouteille entre mes doigts, que la voix embuée de mon hôte, source de mes fantasmes et coupable de provoquer en moi des séismes et des tremblements qui me terrassent, tendant ma main libre vers son avant-bras, que je mords ma lèvre, anxieuse, tentant de maîtriser ma voix, parce que j'ai peur de ce que Jaxhuem Montgomery serait capable de faire saoul s'il pense que j'ai... que j'pouvais faire ça, comme ça, de manière aussi dégueulasse, dans son dos « Jax ? Jaxhuem, regarde-moi. Putain, REGARDE-MOI ». Je ne sais pas pourquoi, mais je suis déçue, troublée aussi. Je ne reconnais pas le garçon qui m'a bercé il y a moins de quatre jours, la veille d'un examen de biologie que, miraculeusement, il a réussi à décrocher un excellent résultat. Il était resté avec moi jusqu'à l'aube, et je l'avais regardé dormir, puis clos mes paupières quand il a commencé à s'agiter, avant de se redresser pour prendre le chemin de la salle de bain, où je le devinais aisément se déshabiller complètement pour se glisser sous la douche, l'eau dégoulinant sur son torse, ses épaules et ses bras sculptés de façon exemplaire, ses hanches étroites, son torse contre lequel je m'étais senti si bien. « Attends Jheylann j’te laisse l’appart pendant un après-midi et t’es pas foutue d’le garder propre en plus de ramener le premier qu’tu trouves sur ton chemin… FUCK ! ». Je sens Dale faire un pas, outré par les accusations, mais tout ce qu'il pourra dire ou faire risque d'aggraver les choses. S'il ouvre la bouche, j'saurai plus comment tenter de désamorcer la situation, déjà que je galère, parce que je picole depuis deux heures au vin rouge, bordel. Je détourne la tête, lui signifiant d'un regard de se taire. C'est pas le moment. Je lui fais signe de passer, je le suis, gardant les yeux rivés sur mon colocataire, histoire qu'il ne fasse pas de connerie. Je sens Jaxhuem s'animer, ses poings se refermer, ses jointures blanchissent à vue d'oeil, que je pose finalement la main sur son avant-bras, encerclant de mes doigts ce dernier, électrisée par le contact. Enfin, il semble me voir « Laisse le partir, tu veux ? ». Dale ramasse sa veste, puis me jette un regard inquiet avant de refermer la porte. Je sais que j'en aurai des nouvelles et que j'lui devrai des explications. Il comprendra, il comprend toujours. C'est plutôt Jaxhuem qui m'inquiète, du coup...

    Mes doigts glissent sur sa paume, puis je ramène ma main contre moi, après l'avoir glissé dans mes cheveux, sentant la tension dans l'air, mais rien d'agréable, comparé à notre habitude. J'ai toujours cette envie irrépressible de vouloir lui arracher ses vêtements et de l'attirer sur le canapé, derrière, où on était assis, Bonnie, Dale et moi il y a de cela une vingtaine de minutes, avant que Jaxhuem débarque comme un forcené. Il était chez lui. J'étais sous son toit. Je ne pensais pas qu'on s'attarderait ici, à cette heure, on aurait dû être au club depuis longtemps, mais Bonnie n'a pas la langue dans sa poche, et m'a raconté tout et n'importe quoi, sous le regard amusé de Dale qui me faisait des grimaces pour me divertir. Un frisson me traverse, et tout ce que je trouve à faire pour le reffrené, outre succomber à l'envie de me blottir dans les bras de Jaxhuem, je m'envoie une autre brûlante gorgée du liquide rouge qui tache mes lèvres d'une couleur de groseille. Je dois avoir l'air carrément garce, avec ma minirobe noire, du maquillage au niveau des yeux pour changer, et mes cheveux lisses. Je ne parviens pas à dire quoi que ce soit, que je suis certaine qu'il va mal comprendre, parce qu'il est trop furieux. Je me sens carrément trop mal, mais j'ai rien fait de mal, rien de répréhensible, sinon abuser de l'alcool, un soir de plus, une nuit de plus. La musique ne calme pas l'atmosphère, et comme il semble décidé à ne rien dire, je rompts le silence, après avoir posé la bouteille sur la table de cuisine « Je... dis un truc. N'importe quoi ». Anxieuse, je me surprends à avoir envie de me ronger les ongles. Je l'ai pas fait depuis la petite école. Son silence me tue. J'aime trop sa voix, j'aime trop son intonnation, sa voix chaude, rauque, rocailleuse, délicieusement masculine, ses lèvres fines qui se dessinent un sourire narquois, un sourire victorieux ou encore malicieux, parfois même pervers. Il n'exprime rien, ses yeux ne brillent pas, ses lèvres pincées creusent ses traits. Il est toujours aussi beau, rien ne parviendrait à lui enlever ce charme sauvage, indompté, impétueux, qui caractérise Jaxhuem Montgomery. Dans une tentative désespérée, je lui tends le reste de vin. Ne sait-on jamais. Il la prend brusquement, sans la moindre douceur. Je serre mes bras contre moi, puis quand il la repose, je n'ai que ça pour me réconforter. Alors que je portais le goulot à mes lèvres, je m'arrête. C'est quoi cette odeur, putain ? Ça sent le chocolat. Moi, je suis vanille, et la texture collante du truc odorant me fait paniquer. Je relève la tête, courroucée « Alors ça, c'est l'hôpital qui se fout d'la charité, putain de merde ».
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jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right Vide
MessageSujet: Re: jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right   jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right EmptyMer 21 Avr - 20:38

J'peux pas croire qu’elle ait pu ramener un mec – qu’a l’air con– à l’appart. J’supporte difficilement l’idée qu’il se soit étalé quelque part dans MON salon, dans MON appartement. Peut-être même dans MA chambre. Parce que ouais, même la chambre dans laquelle Jhey dort est la mienne. Fuck, j’peux pas croire que j’me suis laissé roulé, pensant que j’pouvais être celui dont elle aurait besoin. Tout ça c’des foutaises, j’veux pas y penser maintenant. Putain elle me fait trembler quand elle me touche, elle arrive à m’faire changer mes plans pour elle, elle me fait littéralement baver quand elle est sous la douche et que j’l’observe. Elle sait que j’l’observe, parce que j’suis debout accoté sur le mur, et que j’me gêne aucunement pour lui faire remarquer. Ça paraît con comme ça, parce que j’ai plus l’air pervers qu’autre chose… t’façon ça fait partie de moi donc qu’est-ce qu’on s’en tape ! J’arrive juste pas à saquer le fait qu’elle veuille voir ailleurs, quand on passe des soirées à se dire à quel point on se ferait des choses malsaines tellement on se désire. J’devrais recevoir un quelconque foutu prix Nobel pour avoir été capable de résister pendant tout ce temps, insistant parfois, doux les autres fois. J’suis impulsif d’habitude, et j’laisse jamais une fille me mener, mais elle… ELLE. J’ferme les yeux un instant, parce que mes poings sont tellement serrés que j’crois qui a plus aucune circulation dans mes mains… Une chance pour le pauvre con que j’tiens rien dans une d’mes mains, parce qu’il se le serait en pleine gueule et c’pas moi qui l’aurais soigné. Il serait parti, ensanglanté, et j’me serai encore plus énervé parce qu’il aurait tâché le plancher. Si j’me retenais pas, et si y’avait pas Jheylann devant moi il serait sous moi entrain d’étouffer à la seconde précise où j’suis entrain d’le penser. Non, c’pas l’alcool qui me rend sadique comme ça, c’est mon esprit qui se fait des scénarios parce que quand j’suis énervé y’a quasiment aucun moyen d’me calmer. J’essaie d’respirer calmement. Personne dit rien, et ça vaut mieux comme ça… Jheylann veut que je la regarde, mais j’y arrive pas, j’peux pas la regarder, pas après ça. J’peux pas bouger non plus et si j’me remets à parler j’vais dire que des conneries, pire que ce que j’ai déjà dit. J’ai l’impression d’me retrouver dans ces putains de scènes de films où on sait pas où se placer parce qu’on a peur que la situation devienne pire. J’veux pas m’énerver plus que ça contre Jheylann, elle a un caractère fort et elle se gênera pas pour me faire comprendre que j’ai dépassé les bornes. On s’connaît pas tant non plus, pas comme elle et Ahàron, ce mec qu’est sorti avec elle toute sa vie, et j’me demande sérieusement c’qu’il me dirait ou ce qu’il me ferait s’il savait que sa dulcinée créchait à mon appartement au lieu de chez ses parents – sans oublier toutes les cochonneries que je RÊVE de lui faire depuis que je l’ai vu la première fois – surtout à son âge. Faut croire que t’façon, on peut le faire plus jeune, parce que ça fait déjà trois ans que j’suis en appart et j’le regrette pas du tout. J’préfère avoir ça que mes cousins déchaînés et vraiment insupportables.

Bref, j’remets mon attention sur le mec là, le grand con qui se tient là et qui dit rien. Il fait un pas en ma direction, ça doit certainement pas être pour me saluer. Jheylann bouge lentement en même temps, se mettant dans une position compromettante, entre nous. Elle me regarde, l’air inquiète. J’suis peut-être impulsif et violent à mes heures, mais j’détruirai pas une fille pour aller détruire un mec, et je sais pas ce qu’il vaut à ses yeux, pas encore. J’lui laisserai pas le temps de m’expliquer, j’me connais, j’vais juste crier comme un imbécile jusqu’à temps que j’me rende compte qu’elle veule parler et que dans le fond, peut-être que j’ai tort. J’aime pas avoir tort, et c’sûrement pour ça que je joue toujours avec le feu en balançant n’importe quoi à n’importe qui, tout le temps, la plupart du temps… Ma tête tourne, parce que j’ai les nerfs à cran, et que j’serai prêt à l’assassiner si j’pouvais, de mes propres mains. J’suis un homme bordel, pas besoin d’armes pour m’faire un innocent fini comme lui. J’dis toujours rien, alors qu’il finit par partir. Jheylann veut que j’dise un truc. Quoi ? « Bonsoir j’suis content d’te voir aussi et d’voir que t’as ramené quelqu’un en attendant. Moi qui t’attends depuis deux putains d’semaines tu trouves le moyen d’te donner à un mec qui te mérite même pas. » Nan, ça prouverait que j’suis jaloux et j’veux pas ça. J’veux pas qu’elle sache que j’suis jaloux, ça lui donnerait un terrain d’avance et j’peux pas m’permettre de la laisser avec ça. Jhey me tend la bouteille de vin, et j’lui arrache littéralement des mains, buvant quelques gorgées d’un trait sec, et j’la repose ensuite sur la table, ou le comptoir, j’sais pas. Jheylann Davenport s’empare à nouveau de la bouteille pour s’arrêter un instant. J’comprends pas pourquoi, mais j’m’arrête, et j’enlève mon manteau, l’posant sur la chaise qui se trouve devant moi. Quand j’y pense, j’aurais bien pu l’envoyer sur la tête du mec qu’était là. Elle m’sort un commentaire, comme quoi que l’hosto s’fout de la charité… Ah bon ? « Quoi, de quoi tu parles ? » Mes nerfs sont moins contractés, mes muscles aussi, et j’commence à sentir une autre odeur que le parfum de la brunette et le mien. Merde… Elle l’a remarqué, et maintenant j’vais m’faire tuer, mais HEY… C’pas elle qui doit être fâchée, c’moi. « Pourquoi tu m’regardes comme ça, c’toi qui m’dois des explications, pas le contraire. » J’sens que ce soir j’vais m’faire expulser de la salle de bain quand elle prendra sa douche, fuck.
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MessageSujet: Re: jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right   jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right EmptyMer 21 Avr - 21:27


    Vous savez, les relations entre deux êtres humains, ça craint. J'ai toujours peiné à avoir de bons rapports avec mes copines quand j'étais gosse, le fait que je me retrouve avec une poitrine n'a rien arrangé, au contraire. Si, quand j'étais petite, on m'en voulait d'être la soeur de Jubilee, aka la voleuse de copains, on a pas pu longtemps me mettre ses conneries sur le dos; j'en faisais bien assez. De plus, ça a arrangé beaucoup de choses que je sois complètement et inconditionnellement amoureuse de Ahàron, et ce, à partir de mes dix ans. Avant, j'étais bien avec lui, parce que ce garçon a toujours fait partie de ma vie, qu'on se connait depuis qu'on a 4 et 5 ans, mais c'est vers 10 ans que je me suis dis que, peut-être, je pourrais l'aimer lui, plus que tous les autres, plus que n'importe qui, plus que n'importe quoi. Ça a été le cas. Ça m'a changé, parce que je ne supportais pas qu'il puisse s'intéresser à d'autres filles, je ne pouvais pas comprendre, bordel, moi, je n'avais d'yeux que pour lui. Quand j'y repense, qu'est-ce que je suis conne. J'ai commencé tôt à préférer les garçons aux filles, pour compagnon de jeu, et même simplement pour attiser la jalousie d'Ahàron quand je trouvais qu'il passait trop de temps avec Ellwellyn, ou encore même avec Isobel, la brunette entrant dans le décor et à qui, disait-on, il racontait tout. Puis l'autre blonde, sa meilleure amie, ses parents se connaissent depuis le collège, ils se côtoient depuis le berceau, et ça me saute aux yeux qu'elle est folle de lui. Je me suis longtemps, beaucoup trop longtemps, casser le cul pour un mec qui ne mérite pas mieux que de se faire arracher les yeux et descendre droit, aller simple, pour les enfers. Pourtant, même après sa connerie, après sa minable tentative d'excuses, mon passage à la compagnie téléphonique pour faire bloquer ses numéros de mon portable, mes milliers de détours sur le campus et dans la ville pour surtout, surtout ne pas tomber sur lui. J'ai beau tenter de vouloir rompre tous les liens, il accapare encore toute mon existence, habite continuellement mes pensées, cause des éclats de larmes, des sanglots étouffés, des cris ravalés. Maintenant que, peut-être, il y a de l'espoir, même pour les cas désespérés comme moi, eh bien, ça s'écroule aussi vite que ça se rêve. J'avoue que si le souvenir d'Ahàron peuple de moins en moins mes pensées, c'est que Jaxhuem accapare tout le temps mon esprit, à grand coup de fantasmes inavoués, tortueux, incroyablement tentants. Il y a ça, et tout l'alcool que je m'envoie ces derniers temps. Je n'ai jamais aimé la modération, j'aime le paraître, j'aime faire n'importe quoi, déconner, et ces dernières semaines, j'ai besoin de tout, sauf de penser. Ça fait trop mal, les souvenirs. Comme si les mauvais effaçaient l'accès aux bons. Je ne revois que les cheveux en bataille d'Ahàron, le tailleur de ma mère sur le sol, des draps froissés, des corps emboîtés, et moi qui gerbe dans la rue dix minutes plus tard. Je veux plus jamais revivre ça. Jamais.

    « Quoi, de quoi tu parles ? ». Je suis contente que Dale est pu se tirer sans que Jax aille fait le con. D'où il arrive - ça sent la vodka à plein nez - il a du ingurgité des tas de trucs, mais j'ai remarqué qu'il n'a pas l'alcool mauvais, tout comme j'ai appris, ces deux dernières semaines, un tas de trucs à propos de lui. Des trucs marrants, d'autres qui le sont moins, mais j'aime ce que je vois, je ne parle même pas de son physique sur lequel je pourrais déblatérer des heures durant, tant je le connais par-coeur, à force de l'explorer de mes doigts, chaque parcelle de son épiderme, nuit après nuit, dans mes songes, quand je parviens à m'endormir, sachant pourtant que deux murs nous sépare, que nos respirations se mélangent dans la pénombre, que l'air est encore embaumé de mon gel douche à la vanille et de son après-rasage, s'accordant de manière étrange, donnant un cachet particulier, comme si même nos odeurs cherchaient à fusionner. Je sais que même s'il lève le nez sur mes repas - si on peut qualifier la minuscule quantité de nourriture que j'ingurgite comme tel - quand je les prépare, il se lève la nuit pour manger tout ce qui reste. Je sais aussi qu'il ne peut absolument pas s'empêcher de poser sa tête contre moi pour que je glisse machinalement les doigts dans ses cheveux, tout comme je suis au courant que son attitude je m'en foutisme ne l'empêche pas d'être un étudiant extrêmement doué, surdoué même. Je suis tombé sur ses résultats du dernier trimestre, et j'avoue que ça n'a rien enlevé à son putain de sex-appeal. Depuis la soirée où il m'a gardé lové contre lui, me soustrayant à ma peur chronique des orages, il laisse toujours entrouvert sa porte, au cas où je geindrais, qu'un truc clocherait, et aussi que Jaxhuem Montgomery préfèrerait se faire trucider plutôt que de me l'avouer. Je me suis habitué à sa présence. Je me suis habitué à ses remarques à forte connotation sexuelle, nos jeux pervers, ses yeux qui me déshabillent dès qu'il les pose sur moi, moi qui fait carrément exprès pour lui en faire baver, ce qui ne facilite en rien ce travail mental que je fais sur moi qui m'empêche de lui succomber, là, maintenant, sur la cuisinière, sur le canapé, sur le porche, contre la porte d'entrée, tiens, n'importe où, n'importe quand « Je suis ivre, Jaxhuem, pas conne » que je dis, fronçant les sourcils, mordant l'intérieur de ma lèvre. Je repousse la bouteille violemment, la faisant malencontreusement échoué sur le plancher, où se déverse les dernières gouttes du liquide grenat. Qu'il pète un câble, là, rien que pour voir, RIEN QUE POUR VOIR, PUTAIN DE MERDE! Je me mets à respirer plus rapidement, je sens un élan de jalousie qui remonte, ça me ramène derrière, quand j'attendais dans le salon avec madame Horswood qu'il revienne d'une soirée chez Ellwellyn. Elle me montrait des photos honteuses de son fils, gosse. Je n'en avais rien à foutre, je le connaissais déjà, ou presque, à cette époque-là.

    « Pourquoi tu m’regardes comme ça, c’toi qui m’dois des explications, pas le contraire ». J'ouvre la bouche, stupéfaite. Nicotine. J'ai besoin de nicotine. Ou d'une shot de vodka. Tant pis si ça me fait dégueuler, en plus, j'ai levé le nez sur mon dîner, ça risque de barder. Tant pis, je m'en fiche. Je me retourne, me met à chercher désespérément quelque chose pour me raccrocher devant l'absurdité de la chose. J'emmerde les mecs. J'emmerde le sexe fort. J'emmerde cette envie que j'ai de vouloir m'envoyer en l'air à toute heure du jour Jaxhuem Montgomery, quand je sens ses prunelles qui dardent ma peau quand je suis sous la douche, quand je fais du ménage en short qui couvre à peine mes fesses et haut de sport, quand je suis en coton ouaté et jogging, les cheveux remontés sur la tête, et qu'il réussit pourtant à me lancer une expression perverse dans le genre de « Cache-toi sous ces trucs immondes, moi, je sais que t'es foutrement bien foutu en dessous ». Je finis par mettre la main sur sa bière, dans le frigo, que je me retourne vers lui, sèche « Oh non, pas de ça avec moi. J'avais l'air d'être en train de me faire sauter quand t'es arrivé ? J'lançais des putain de gémissements pour signifier que jt'ais bien loin, l'orgasme à porter de main ? Conjection, Jaxhuem, si tu sais compter jusque là ». Je secoue la tête, ouvrant la bière, en avalant la moitié, non sans avoir un haut-le-coeur, puis retournant vers Jax qui venait d'enlever sa veste. Désignant d'un regard dégoûté la bouteille brisée sur le sol, je continue « Le goût dégueulasse du chocolat ne ment pas. Faudrait pas je crois que tu as bu un cocktail de pédé à la crème de cacao, quand même ? ». Je m'en fiche de péter les plombs. Je suis ivre, et puis je peux pas m'imaginer des mains qui passent sur son corps et... je porte ma main à ma poitrine, pinçant les lèvres. Oh là là, la bière, c'est foutrement pas une bonne idée. Et s'il déconnait pas à penser que je me tapais mon cousin, je serais dehors, sur une piste de danse, ou bien je... peu importe. Je recule pour poser mon derrière sur le bras du canapé, cherchant de la main, ivrogne, la bouteille dans lequel il reste encore la boisson pétillante qui a le goût de pisse. Parce que la vie, c'est de la merde. Ma vie est merdique. Ça craint, bordel, qu'est-ce que ça craint!
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MessageSujet: Re: jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right   jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right EmptySam 24 Avr - 2:38

Eh voilà que j’me retrouve dans une situation impossible avec Jheylann. Comment elle peut retourner la situation comme ça ? C’est pas juste, c’est pas moi qui devrais expliquer ce que j’ai fait dehors. J’ai pas à justifier quand j’fais des trucs stupides, si c’est stupide. J’ai rien à lui dire, elle me doit des explications, merde… J’sais même plus comment penser, j’sais pas… Ma tête tourne encore, et même si j’me suis débarrassé de ma veste – qui sent la fille – ça aide pas. J’ai chaud, tout l’alcool que j’ai ingurgité commence à faire effet. J’me suis énervé tout à l’heure, donc ça a parcouru mes veines et joué avec mes nerfs et mon système, du coup j’ai vraiment envie d’enlever mon chandail et de me coller sur un mur ou un truc du genre. J’aurais l’air con, mais c’mieux que rien, et c’est mieux que de crever de chaud. En plus d’la manière que Jheylann est habillée – putain comment j’voudrais lui enlever tout ce qu’elle porte – ça fait qu’empirer les choses. Pf, la vie est foutrement injuste, c’est moi qui l’dis. J’regarde Davenport, elle est foutrement chaude comme ça, saoule, maquillée, plus ou moins coiffée. Déchirée, comme le premier soir où on s’est rencontré, quoi que là c’est encore mieux parce que j’connais son nom et que je l’ai à portée de main, et qu’elle est pas entrain de vomir ses trippes. J’arrive toujours pas à croire que j’ai accepté d’héberger une inconnue, mais putain c’t’inconnue était trop déboussolée – et trop hot – pour que j’refuse de lui venir en aide, sérieux. Elle aurait juste pu profiter de moi et s’en aller après, dans l’fond, j’sais même pas si c’est ce qu’elle veut vraiment. J’peux voir qu’elle est brisée, parce que j’le sens, quand y’a certains trucs que j’dis et qu’elle se braque. Comment elle tremblait quand j’la tenais dans mes bras y’a quelques jours… J’crois même – une fois, ça devait sûrement être mon imagination – l’avoir entendu prononcer le nom d’Ahàron, et j’sais pas si c’est supposé vouloir dire quelque chose. Aux dernières nouvelles, Ahàron m’semble bien célibataire, mais j’sais qu’il a eu une histoire avec Jhey, et c’pour ça que je m’approchais pas avant, par « peur » d’me faire dire que j’étais qu’un trouduc qu’essayait d’les séparer. Et t’façon, elle était folle – est folle – de lui, elle m’aurait sûrement pas vu arriver dans l’décor. J’ai l’impression que pour que cette magnifique créature pose le regard sur nous, faut avoir une gueule d’ange en plus d’faire partie de l’entourage de Horswood. Mais j’m’en fous, j’m’en sors pas trop mal jusque là. J’suis irrésistible et Ahàron et moi s’connaît depuis quelques temps, j’dirais quelques années…

« J’ai jamais dit que t’étais conne… Et j’vois bien que t’es ivre t’arrives même pas à rester debout tout droit. » Elle a l’air stressée d’un coup, j’arque un sourcil. J’commence à sentir mauvais l’alcool là, tout à l’heure j’le sentais pas, mais là ça devient abusif. Si j’étais sensible du côté odorat, j’aurais sûrement gerbé, mais c’pas le cas. J’suis fait comme un homme, un vrai, et pas une femmelette tarlouze que j’retrouve souvent dans l’bistro, quand j’y suis. Des mecs qui s’croient dur comme fer, et que dès qu’on s’met à les charrier ils vont pleurer à leur mère. Quoi que Davenport dise, ça explique que dalle. Ça explique pas le fait que l’appart soit presque sous chaos et qu’un mec ait été là, en plus d’avoir utilisé ce que je vénère le plus de l’endroit – quand Jheylann prend sa douche, bordel – la douche. Quoi qu’il en soit, elle me sort des merdes sur le fait qu’elle soit pas conne et tout, et que l’odeur de chocolat était dégueulasse. Rah putain, maintenant j’vais m’faire casser les couilles pour ça. Sérieux, c’est moche. « NON T’AVAIS PAS L’AIR D’ÊTRE ENTRAIN D’TE FAIRE SAUTER MAIS QU’EST-CE QUE ÇA FAIT, T’AURAIS BIEN PU LE FAIRE AVANT ! » J’passe ma main sur mon front, il est chaud, et j’arrive difficilement à garder les yeux ouverts. J’marche un peu, j’essaie d’faire les cent pas pour prendre de l’air. Quand j’suis saoul et énervé c’jamais un bon mélange, et mon cœur s’met à battre la chamade. « De quel putain d’cocktail tu parles ? J’ai l’air d’être un d’ces mecs qui boivent des trucs de femmelettes ? » Elle se retourne et prend une bière… Ma bière, dans le frigo. Elle en avale en bonne quantité avant d’arrêter. Elle devient toute blanche, et j’sais pas si c’est signe qu’elle va encore gerber mais putain, pas parterre, pas là. J’aurais trop pas le courage de tout nettoyer après, et ça risque d’rester là si elle nettoie pas non plus. Fuck de merde, j’suis tellement coincé… J’sais pas quoi dire, quelle explication donner sur Ella, la blondasse chaude avec qui j’échangeais ma salive y’a 10 minutes. « Ok ça sent l’chocolat et puis ça fait quoi ? » J’veux voir les hypothèses qu’elle a à me sortir avant que j’fasse le moindre faux-mouvement. J’me dirige aussi vers le frigo, pour prendre d’la glace. J’en empoigne une et j’la passe sur mon front, et j’enlève son chandail pour en passer sur mon torse. J’ai tellement chaud, ça m’rend dingue, presqu’hystérique.
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MessageSujet: Re: jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right   jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right EmptyLun 26 Avr - 23:02


    J'ai la tête qui me tourne. J'ai l'impression que mon crâne va exploser, c'est dégueulasse. Je commence sérieusement à considérer le fait que je recommence exactement comme j'agissais avant. J'ai aucun droit sur Jaxhuem, il en a pas un putain sur moi, alors pourquoi je m'en fais, pourquoi je pète les plombs ? Il ne m'a rien promis, il n'est pas tenu de se retenir d'un truc que je refuse de laisser faire, bien que la tentation soit là et que l'imagination y travaille beaucoup plus souvent que je veuille l'admettre, ce mec a le droit de se taper qui il veut, de voir n'importe quelle pétasse dans cette ville, et Dieu sait qu'il y en a des tas. Ça me barbouille l'estomac pourtant rien que d'y penser, et en plus, comble de tout ça, je me demande sincèrement ce que ce serait de... nous deux. C'est pas la première fois, en fait, surtout après un moment plutôt chaud sur le divan ou lorsqu'il m'imposait son poids en me plaquant contre le mur, mine de rien, rivant son regard dans le mien et que je flippais carrément à l'idée qu'il puisse poser de nouveau, pour l'enième fois, ses mains sur mes hanches, ma taille, les glisser sur mes bras, entrelacés ses doigts entre les miens, ma main minuscule dans sa paume rugueuse, râpeuse, avec lequel chaque contact déclenche un frisson qui prend naissance à la base de ma nuque et descend le long de mon échine. Je passe la main dans mes cheveux, tentant vainement de cacher qu'elle tremble. Plus j'y pense, moins je supporterais qu'il ramène une fille. On n'a jamais pris la peine d'en parler, mais il est chez lui. Et moi ? Bah il m'a tout simplement fait une place dans sa garçonnière, sans rien demander en retour. J'en ai le coeur flanqué d'une onde de reconnaissance. Je peux pas, je pouvais pas retourner dans ma maison. Surtout ne pas y dormir. Pas après ça. Pas en imaginant Ahàron et ma mère dans toutes les pièces de la maison. Alors que je dis rien, je remarque que Jax se tortille, un truc qui le gêne. Mon regard fixé sur lui, je me mets carrément à fantasmer d'être capable de me redresser et d'aller prendre possession de ses lèvres, là, maintenant. Dans le fond, on est pas à ça près, mais j'ai peur de ce que ça donnerait. J'ai carrément une frousse terrible de ce que ça me ferait ressentir...

    « J’ai jamais dit que t’étais conne… Et j’vois bien que t’es ivre t’arrives même pas à rester debout tout droit ». Je ne peux pas vraiment trouver quelque chose à dire là-dessus. C'est vrai qu'avec la quantité de vin que j'ai ingurgité, la bière que je continue de m'envoyer des gorgées de malade, je dois avoir l'air pitoyable. Rien à voir avec la tenue que je porte, classe, parce que je sens que ça tourne autour de moi, même si j'ai les fesses posées sur le bras du canapé. Ça devrait me calmer, mais quand je repense à l'odeur du chocolat - que j'exècre, contrairement à la plupart des êtres humains - mes minuscules poings se resserre. Je veux pas imaginer qu'avec ce qui se passe entre nous, il soit allumé par quelqu'un d'autre. Je suis une putain d'égoïste, mais je rêve que Jaxhuem ne réponde que de moi. Je veux qu'il ne voit que moi et j'ai vraiment envie d'être celle qui lui donne envie de faire l'amour à tout moment, à tout instant. J'ai envie d'être celle qui allume dans ces yeux ce désir carrément torride, cette sensation d'être la femme la plus désirable de cette putain de planète quand il braque son regard océan sur moi. Dans la douche, l'envie. Dans mon lit, durant l'orage, l'inquiétude. Mon Dieu, quand je repense à cette nuit-là, je me sens à la fois affreusement gênée et incroyablement troublée. De toutes les choses que je croyais possible, je n'aurais jamais pu imaginer que Jaxhuem Montgomery pourrait me mettre à l'aise aussi facilement, aussi aisément que le faisait Ahàron avec les années de pratique qu'il a acquise. La toute première fois, il a ris au départ, pensant que je blaguais, jusqu'à ce que je lui balance un gifle en le griffant exprès du bout des ongles « Parce que c'est normal tu crois que tu sembles étouffer dans ta propre piaule? Je sais comment marcher, j'ai juste pas envie de le faire, c'tout ». J'agis comme un putain de gros bébé. Je m'en fiche, il doit s'y être fait, depuis. Je prends la dernière gorgée de la bière tout en ravalant un hoquet. Je persiste à dire que c'était une mauvaise idée, mais quand je suis imbibée d'alcool, j'fais souvent que des conneries, rien de nouveau « NON T’AVAIS PAS L’AIR D’ÊTRE EN TRAIN D’TE FAIRE SAUTER MAIS QU’EST-CE QUE ÇA FAIT, T’AURAIS BIEN PU LE FAIRE AVANT ! ». J'ouvre la bouche, puis la referme, surprise. Qu'est-ce que j'attends pour lui dire que Dale, c'était mon cousin, et qu'il y a ce truc sacré qui s'appelle la famille et l'intégrité qui en appel au bon sens de ne JAMAIS faire quoi que ce soit avec un mec de ma famille, peu importe à quel point il pourrait être canon, pas moyen, j'le sentirais pas, j'me dégoûterais pour toujours, putain « Oh c'est vrai Jax, j'ai CARRÉMENT le profil de se faire un type le premier soir, t'es au courant hein, t'a pas encore réussi à me foutre dans ton lit et m'arracher tous mes trucs, même après trois semaines ». Je le regarde droit dans les yeux, une main sur les hanches, repoussant mes cheveux lâchés sur mes épaules vers l'arrière de l'autre pendant que je parle. On est passé près de, à quelques reprises, il m'a même aperçu d'innombrables fois en soutif et culotte, même souvent sans rien, simplement cachée par la buée de la salle de bain « De quel putain d’cocktail tu parles ? J’ai l’air d’être un d’ces mecs qui boivent des trucs de femmelettes ? ». Je rigole, jouant avec la bouteille vide entre mes doigts, oubliant carrément que je suis en robe, je ramène mes jambes contre moi et bascule sur le canapé, partant dans un fou rire. L'alcool est bon. L'alcool, c'est tellement bien « Tu sens le chocolat, du moins t'a un truc qui pue le chocolat sur les lèvres. C'est les cocktails ou une fille, à moins que t'aime les baumes à lèvres pas mâle du tout... ». Il est tellement orgueilleux, tellement fier, que ça me surprendrait qu'il me laisse croire qu'il puisse avoir des manières féminines comme ça « Ok ça sent l’chocolat et puis ça fait quoi ? ». Je me redresse doucement, m'assoyant en tailleur sur le sofa, le regardant retirer son haut dans la cuisine, m'efforçant de ne pas laisser un sourire en coin apparaître sur mes lèvres. Je me remets sur mes pieds, puis m'approche de Jaxhuem, la bouteille de bière entre les doigts, que je frôle contre son dos jusqu'à pouvoir la déposer sur le comptoir, endroit où je pose mes fesses pour braquer les yeux sur lui, penchant légèrement la tête, amusée un peu, j'dois l'admettre, surement à cause de l'alcool « Ça signifie simplement que t'es un mec qui ne possède pas la patience comme vertu et qui ne supporte pas l'autosatisfaction bien longtemps ». Ouh là, c'est glissant comme pente, Jheylann Davenport, puisque tu sais qu'à ce jeu-là, il sait presque aussi bien danser que toi...
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MessageSujet: Re: jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right   jaxhuem ♠ i like it when it's wrong, when it's right Empty

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