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 in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann

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MessageSujet: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyDim 18 Avr - 19:01

in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann A13in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann B14

fading memories

Il sentit du mouvement. Quelqu'un venait de le pousser. Il y avait quelqu'un dans son lit. Il senti le parfum familier de l'intruse lorsqu'elle déposa un baiser sur sa joue -car oui, c'était bel et bien une fille. Était-ce plusieurs fille ? Il n'aurait su les reconnaîtres, mais il savait d'instinct qu'il les connaissaient. Une fois rassuré, il se retourna sur le côté, prêt a ressombrer dans le sommeil léger qui accompagnait ses nuits. « Salut beau brun. Il est temps de se réveiller. » Les voix lui avaient sussuré cela au oreille. Elles rêvaient en couleur. Lui, Ahàron Kaeden, levé a cette heure ? Car il ne devait pas être tard. Il n'entendait pas les ronflements bruyants de son frère de l'autre bout du corridor. Il sentait la chaleur corporelle des intruses. Déjà que le jeune homme était endormi, cela le relaxa et il allait replonger dans l'un de ces sommeils comateux qui vient lorsque le sommeil est profond. Malheureusement pour lui, cela n'arriverais probablement jamais. Il en senti une s'embarquer sur lui, et il grogna. Lorsque l'autre se pencha sur lui tout en lui parlant a voix basse, Ahàron souria légèrement sans pour autant ouvrir les yeux. Avec ses cheveux, elle lui chatouillait la clavicule. De plus, il avait enfin reconnu les personnes qui étaient dans son lit : Ce n'était nul autre que la très torride Ellwelynn et la très ardente Jheylann. Lorsque la brune l'embrassa légèrement sur l'épaule, il ouvrit finalement les yeux. Il vit le plafond de la chambre. Lorsqu'il réalisa que tout ceci, c'était juste un rêve, il sursauta et tomba de son lit. Il soupira. Evidemment, cela, ça n'arrivait qu'a lui.

Le jeune homme se leva lentement. Il détestait devoir se lever le matin. Qui aimait cela par ailleur. Il s'étira longuement, redoutant le moment où il devra finalement sortir de ses couvertures. Il jeta un legé coup d'oeil a son mur a l'opposé de la pièce. Ça faisait vraiment nul, mais il avait tout plein de photo de ses amis, de ses amours. Il y avait une photo où Jheylann lui sautait dessus sauvagement pour rire. Il sourit un petit moment avant d'arrêter soudainement. Evidemment, il ne verrait plus ce sourire sur le visage de la brunette. Il méritait amplement le fait qu'elle l'évite. Et puis, cela devrait faire en sorte que ses sentiments pour Elly soient beaucoup plus claires. Mais le garçon au yeux bleus était complètement perdu. Il se laissa retomber en soupirant. Il détestait devoir prendre des décisions -mais quelle décision ? c'est pas comme si Jhey lui avait pardonner le fait d'avoir coucher avec sa mère. Quoique si la brunette aurait coucher avec son pervers de père, il n'aurait pas été super content non plus. Ne supportant plus d'être dans son lit, lit sur lequel il avait été avec Jheylann plus d'une fois, il se leva brusquement afin d'aller prendre sa douche. Il laissa l'eau couler longuement sur son corps. Il sorti de la douche, puis s'habilla. Il avait mit une chemise blanche qu'il avait roulée au niveau des coudes, et un jean foncé. Il mit ses baskettes et il sorti rapidement de la maison.

Il était environ midi. Il faisait relativement chaud a Jaketown. Il marcha pendant un moment et hésita lorsqu'il vit la forêt. Il voulait y aller. Il faisait totalement clair, il ne voyait pas comment ces satanés corbeaux pouvaient bien lui faire du mal. Il s'enfonça entre les arbres, puis se rendit jusqu'au lac. Il avait besoin de solitude. Il voulait aller s'excuser a Jheylann plus tard, mais il fallait qu'il trouve quoi dire. Il commença a tourner en rond près du lac. Il répêtait sans cesse. « Hey, Jheylann ... J'suis vraiment désolé, je voulais pas ... non. c'est juste arriver comme ça ... non plus. Jheylann, je veux pas te perdre. t'es importante pour moi ... » Il continuait a répété des trucs sans arrêt, qu'il ne remarqua pas que la brunette se tenait derrière lui. Il ne le vit que lorsqu'il vit son reflet dans l'eau. Il se retourna brutalement et ses yeux croisèrent ceux de la demoiselle. « Jheylann ... »
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyDim 18 Avr - 19:35


in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann 2mpn7ee in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann Jkd6hs
i did you wrong


    « Arrête de me regarder comme si tu voulais me dévorer, c'est agaçant ». Je passe la main dans mes cheveux, je relative le fait que les yeux de Jax brillent d'un désir trop intense que chacun de mes refus ne fait qu'intensifier. Je resserre l'étreinte de la serviette duveteuse autour de ma poitrine, tenant mordicus à ne pas satisfaire ses bas instincts grâce à une machination du Destin « Cesse d'être aussi désirable alors ». Me faire confirmer que je suis canon. Me faire dire vingt fois par jour qu'on a envie de moi. Penser qu'il vendrait son âme aux Enfers pour aborder la pieu avec moi. Je sais que c'est malhonnête de ma part, que je prends plaisir à ses compliments et l'envie qui se reflète dans son regard, pour oublier qu'on m'a jeter pour quelqu'un d'autre. Pas pour n'importe qui. Qu'on s'est tapé ma mère. Et ce n'est pas n'importe qui qui l'a fait. Le putain d'homme de ma vie. Je me mords la langue pour ne pas jurer, gardant les prunelles de mes yeux rivés dans le miroir pour ne pas que les larmes débordent de leur nid une nouvelle fois. Ça fait trois semaines. Vingt et un jours. Je ne suis pas encore retourné à la maison, malgré les appels intensifs de mon père, mon pauvre petit papa chéri qui ne se doute de rien, sa connerie l'influençant à croire que tout est beau dans le meilleur des mondes. Il est tombé sur la plus manipulatrice des garces, c'est pas comme si je pouvais y faire quelque chose. Sinon devenir pire « Je te plais ? Tu me vois comme ton plan-cul ? ». Je n'ai jamais eu la langue dans ma poche. Je n'ai jamais apprécié de parler de façon détournée, et j'aime mieux dire les vraies choses que de les enjoliver. Je n'apprécie pas les faux-jetons et les menteurs. Je déteste qu'on me cache des trucs ou qu'on essaie de m'épargner. Je m'approche de lui, redressant légèrement le menton, posant ma main sur son torse « Je ferais ton quart d'heure de gloire, tu pourrais te vanter à ces merdeux de copains de fac qu'on s'est envoyé en l'air et que tu récupères les restes de tes potes. Pas très glorieux ». Je sais qu'il connait Ahàron, tout mec normalement constitué et doté d'un minimum de popularité et de sens inné de la fête le connait. Il vit à Jaketown depuis au moins cinq ans, si je me rappelle bien. Je m'en veux d'avoir été obnubilée par Ahàron le trois quart de ma vie pour ne pas remarquer des détails comme celui-ci, et je m'en veux d'aimer encore quelqu'un qui m'a fait plus mal que je ne saurais pouvoir l'admettre. Plus mal que j'aurais pu possible de se sentir mal, pitoyable, pathétique, d'être une moins que rien. Je suis pourtant un exemple typique d'un égo débordant et d'une confiance en soi qui ne m'étouffe pas. C'est pourquoi je fais volte-face, attrape ma culotte et mon soutif, l'enfile en faisant dos à Jaxhuem, puis passe à côté de lui sans lui accorder un regard. Je dois sortir, parce que je vais exploser. De fureur, de colère, de rancoeur, d'impuissance. J'enfile une chemise en carreaux et des jeans, des botillons, puis envoie un bisou du bout des doigts à Jax qui, ahuri, n'a pas réussi à placer un mot. Je sais que je devrais me montrer plus gentille, mais j'en suis pas capable. Pas encore. Je serais dans la rue sans lui. Et rien que d'y penser, un frisson me traverse tout entière...

    Un demi-paquet de Merit Ultra Lights plus tard, les cheveux à peu près secs, la brise fouettant mon visage au fur et à mesure que je m'approche du lac que je connais trop bien, que ce soit les environs ou carrément l'eau froide à longueur d'année de l'endroit, que je fige sur place. Une statue de glace. J'ai le coeur qui bat comme s'il voulait me sortir par la gorge, et j'ai à nouveau la nausée qui me secoue, comme des tremblements, des sursauts, alors que je le vois, lui. J'aurais voulu étripper mon corps de ne plus me répondre et de réagir en victime. Je ne veux pas être une victime, je ne veux même pas lui donner le privilège de voir qu'il m'a blessé. Il n'a pas le droit de savoir à quel point l'emprise qu'il a sur moi est puissante, même après ça, après tout ce qui nous a rapproché et nous a séparé, l'amour cent fois trop intense, les disputes enflammées, les réconciliations brûlantes, les éclats de rire et les pleurs, souvent de mon côté, de frustration ou de jalousie. Les crises, parce que je ne suis pas facile à vivre. Parce que je refusais qu'il me glisse des doigts, mais c'est arrivé. J'ai cru que mon monde s'effondrait quand on s'est laissé, et en m'enfonçant dans la conviction que l'on pourrait être des amis, ce n'est pas l'impression que j'ai eu en découvrant son idylle avec ma mère. J'avais l'impression qu'on me crevait le coeur comme seul l'homme dont je suis amoureuse peut le faire. C'est pire quand j'entends sa voix « Hey, Jheylann ... J'suis vraiment désolé, je voulais pas ... non. c'est juste arriver comme ça ... non plus. Jheylann, je veux pas te perdre. t'es importante pour moi ... » que je porte ma main à ma bouche pour taire un sanglot. Je voulais faire volte-face, courir jusqu'à en perdre haleine, mais c'est trop tard. It's too late « Jheylann ... ». Je ne parviens pas à soutenir son regard, je détourne les yeux, ravalant mes larmes, celles qui me brûlent les yeux. J'entrouvre les lèvres, voulant l'insulter, lui lancer que je le déteste, n'importe quoi, mais j'y arrive pas. Je croise les bras sur ma poitrine « Arrête ». Je respire profondément, puis la voix brisée - merde! - je continue « T'a pas l'droit de me parler. T'a pas le droit, tu peux pas.. c'est pas. MERDE! ».
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyMer 21 Avr - 18:49

Des excuses que Ahàron lui devait. Ce genre de truc qu'il n'avait jamais fait auparavant. A quoi aurais t-elles servit ? A lui rendre la vie plus facile. Il ne voulait pas se rendre la vie plus facile. Il voulait carrément revenir en arrière. Non pas au momen où il avait commencer son idylle avec la mère de Jheylann. Non, il n'était pas si imbécile. Il voulait revenir un an plus tôt. Le soir où fut terminer entre eux. Ce n'était qu'une dispute en plus, mais il ne s'était pas senti le courage de surmonter les obstacles. Toutefois, le fait qu'elle lui fasse complètement perdre la tête, la façon sexy de l'empêcher de faire ses devoirs, sa peau sous ses mains, alors qu'elle n'était qu'a lui, tout lui manquait. Sans exeption. Même ses crises de jalousie envers Ellwelynn qui le soulait tant. Il se disait qu'il aurait tellement pu être meilleur en tant que petit ami. Tant de chose qu'il aurait pu dire ou faire qui ne l'aurait pas mener a cette perte -immense qu'il n'aurait jamais cru ressentir. Le regard qu'elle lui avait lancer lorsqu'elle était venue l'engueuler après avoir appris pour sa mère et lui, il ne pourrait jamais l'oublier. Il s'était surpris a se dégouter lui-même. Autrefois, lorsqu'elle lui criait dessus, elle était carrément belle. Il ressentait des frissons jusque dans ses os, jusqu'à n'en plus dormir. Il n'en dormais toujours pas -cette fois-ci, car il l'avait blesser jusqu'au point de non-retour. 

Ahàron était doué pour se trouver des excuses. Il n'était pas quelqu'un de malhonnête, au contraire. Toutefois, il détestait les conflits. Il les cherchaient, mais les fuyaient par la suite. Il avait beau passer pour un tombeur, en vérité, c'était un grand faible. Il la vit. Il ne pouvait en être autrement. Il la connaissait par cœur. Il adorait son caractère de merde, il adorait qu'elle se fâche contre lui, mais qu'elle n'y porte pas attention, ça le déprimmait. Elle l'évitait carrément et même si il savait que c'était totalement égoïste, ça le tuait. La voir lui rappelait a quel point ils étaient heureux. Leur histoire ne pouvait se terminer ainsi. Des gosses amoureux depuis la maternelle qui avaient un si long passé, ne pouvaient se laisser ainsi.  Les seules paroles qu'elle lui dit. Elles n'étaient pas destinées a être méchantes. La voir sur le bord des larmes et le fait qu'elle ne voulait même pas qu'il lui parle avait fai le travail que les mots n'avaient su faire. Cela coupait comme des lames de rasoir et faisait beaucoup plus mal qu'une putain de balle dans le cœur. Elle n'avait plus confiance en lui, normal. Il se passa longuement la main dans ses cheveux ébouriffés. Il ne savait pas quoi répondre. Il n'y avait rien a répondre. Être désolé ne suffisait pas. « Jhey ... J'sais que tu veux pas que j'te parle, mais écoute-moi. Si tu veux rien savoir de moi après, jarrèterais d'essayer de te voir ... » il avait essayer de lui parler de nombreuses fois. Avait appeler chez elle, mais son père lui avait indiquer qu'elle avait quitter la maison avec tristesse. Son père était la personne la plus respectable qu'Ahàron avait connu de sa vie. Dommage que sa femme le trompait -avec lui. Le jeune homme avait essayer mainte fois de l'appeler sur son portable, mais elle avait toujours filtrer ses appels. Ne parlons pas de la centaine de message qu'il lui avait laisser. Il allait tendre la main pour qu'elle s'assoie avec lui, mais il ne sentait plus en droit de la toucher. « Je pourrais dire mille fois que je suis désolé, mais tu le sais déjà. On s'est laissé un an auparavant, on voulais devenir amis. Merde, c'est trop difficile d'être ton ami, Jheylann. Être a tes côtés sans pouvoir te toucher comme avant, sans pouvoir te distraire de tes devoirs de chimie ou de simplement ne plus être le centre de ton univers, comme tu était le centre du miens. J'ai vu ta mère et puis, tu connais la suite. C'que tu sais pas, c'était que cette femme, même si elle fait au moins deux fois ton âge, elle te ressemble. Et c'est sûrement pour ça que j'ai fait ça avec elle. Car elle me rappelais toi. »
     
 
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyMer 21 Avr - 22:23


    Je n'en reviens pas. Je n'en reviens foutrement pas. J'ai réussi, pourtant, à l'éviter, par tous les moyens possibles. En évitant d'aller à la fête de certaines copines, parce que je savais qu'une fête sans Ahàron Horswood, c'était pas une fête, aux yeux des habitants de Jake Town. Je suis restée cloîtrée dans mon nouveau chez moi pendant un moment, sortant pour aller marcher, déambuler dans les rues de la ville, une bouteille pour picoler à la main, une fois que j'étais certaine qu'il avait mieux à faire. Se taper Ellwellyn, par exemple, après ma mère, ce serait presque un soulagement. Je m'en veux d'en avoir voulu à cette fille pendant tout ce temps, même si ça me crève de l'admettre, je comprends - qui peut comprendre mieux ? - que l'on tombe amoureuse d'Ahàron, qu'on se sente vivante et belle quand il nous regarde, qu'on se sente perdue loin de ses bras, qu'on s'ennuie de lui dès qu'on ne peut plus lui tenir la main ou poser ses lèvres contre les siennes. Qui peut le savoir mieux que moi, bordel? J'ai lutté un an contre mes envies de recommencer, qu'on rechute, qu'on redevienne ce qu'on fait de mieux, lui et moi, être ensemble. Une année complète. Il avait envie de voir autre chose. Je n'aurais jamais pu mettre le doigt sur ce qu'il avait envie, à croire que je ne lui suffisais pas, à croire que je n'ai jamais pu lui suffir. Je me sens mal, j'ai mal partout, au coeur, surtout, et je lutte déjà contre les larmes qu'il n'a même pas vraiment dit quelque chose. Je vais déverser un torrent bientôt, ça peut pas faire autrement, pas avec ce tête à tête qui me retourne, me met à l'envers, me trouble, me paralyse. L'emprise que ce garçon a sur moi. Mon dieu, j'ai cru que je lui appartiendrais toujours. Que l'on serait toujours ensemble, malgré mes crises, même si je ne pouvais pas m'empêcher de lui en vouloir de préférer passer une journée avec Isobel plutôt qu'avec moi, et que comme je supportais pas d'être loin de lui, je venais rendre visite à ses parents, puis je prétextais aller chercher un truc dans sa chambre, observant cet endroit que je connaissais pour y avoir pénétrer des milliers de fois. Chaque centimètre de cet endroit m'évoquait Ahàron, et je me sentais mieux. Son odeur flottait dans l'air, ses vêtements jonchaient le sol, son sac de sport sous son lit, ses cigarettes enfouies dans son tiroir où il conservait les trucs de gosse, les cartes de baseball, les Legos, les bonhommes pour faire la guerre. Mon Ahàron, le garçon qui ne voulait pas vieillir. Il ne se surprenait même plus de me retrouver endormie sur son lit, et venait plutôt se blottir contre moi, m'entourant de son bras pour me rapprocher de lui, je ne me réveillais pas, me sentant finalement heureuse, comblée, à l'endroit au monde que je préférais à tous les autres : ses bras.

    « Jhey ... J'sais que tu veux pas que j'te parle, mais écoute-moi. Si tu veux rien savoir de moi après, j'arrèterais d'essayer de te voir ... ». Un frisson me traverse. Le dernier moment où j'avais croisé son regard, je n'avais pas entendu sa voix, défilant mes horreurs si rapidement pour éviter qu'avec ses mots, il ne me fasse tout oublier. Mon dieu, il l'avait fait tellement souvent déjà. Rien qu'à ses mots, c'est comme si on me foudroyait, je n'en suis même pas à savoir lesquels il a pu dire, rien que sa voix, rauque, légèrement abîmée par la fête, son manque de sommeil que je devine aisément, sa voix grave et délicieuse. L'écouter. Je sais écouter, mais je ne suis pas certaine d'en avoir envie. Ma main tremble quand je la glisse dans ma chevelure, restant toujours à distance, rassemblant mon courage pour lever les yeux et croiser son regard. Mes yeux me brûlent, j'ai les yeux plein d'eau, je voudrais me montrer forte, lui faire croire que ça ne m'atteint pas, que je n'en ai rien à foutre, surtout pas de ses états d'âme après coup, parce que c'est trop facile d'avoir des remords et des regrets. Il n'avait qu'à y penser avant de penser que se taper ma mère était une bonne idée « Jheylann. Pour toi, c'est Jheylann. Jhey, c'est pour mes amis ». Je me montre dure, mais à ma voix qui se brise, ça fait perdre l'effet escompté. Je croise les bras sur ma poitrine, frissonnant, la brise, lui, beau à faire damner un saint, beau à faire crier ma mère... je secoue la tête. C'est dégueulasse. C'est obscène. C'est déplacé, putain, j'veux même pas y penser « Je pourrais dire mille fois que je suis désolé, mais tu le sais déjà. On s'est laissé un an auparavant, on voulais devenir amis... ». J'accroche mon regard à ses traits qui se décomposent à chaque mot qui traverse ses lèvres, comme pour me dire qu'au moins, je ne suis pas la seule à qui ça fait mal. J'espère sincèrement que ça lui fait mal, du moins, j'essaie de m'en persuader « Merde, c'est trop difficile d'être ton ami, Jheylann. Être a tes côtés sans pouvoir te toucher comme avant, sans pouvoir te distraire de tes devoirs de chimie ou de simplement ne plus être le centre de ton univers, comme tu était le centre du miens ». Je me sens défaillir. Il a pas le droit de me rappeler les plus beaux moments de ma vie, pas après m'avoir fait vivre les pires. Juste retour des choses, l'équilibre, cette connerie. Je sens les larmes qui commencent à rouler sur mes joues, tant pis, je savais que j'y passerais, tôt ou tard « C'est trop facile, ça. Tellement, tellement trop facile. On se rappelle tous les deux que c'est toi qui a décrété que ça ne pouvait plus continuer comme ça. Tu me connaissais, pourtant, tu savais que j'étais comme ça parce que je t'aimais. Putain Ahàron, aimer quelqu'un plus fort que ça, c'pas possible. Mais tu ne vois que ce qui t'arrange, hein, comme là, que j'pleure pour toi. Que j'pleure ENCORE pour toi. Si tu savais comment j'en ai marre de verser des larmes pour toi... ». J'arrête, parce que ma gorge est sèche, parce que je dois essuyer mes joues du revers de ma manche. Je lève les yeux au ciel, respirant, tentant de reprendre mon souffle « J'ai vu ta mère et puis, tu connais la suite [...] Et c'est sûrement pour ça que j'ai fait ça avec elle. Car elle me rappelait toi ». Ça y est. Je braille, je sanglote « TAIS-TOI » que je cris, ne pas entendre, ne pas y penser, ne pas... les larmes coulent, mes yeux sont des robinets, mon corps du chiffon, mes genoux du coton. Sans réfléchir, je cours vers Ahàron et je le frappe, putain, je lui donne des coups de mes poings qui tremblent, mon monde s'effondre, encore et encore, alors que, à bout de souffle, exténuée, je m'effondre à ses pieds, passant la main dans mes cheveux, redressant la tête vers lui, les yeux brillant de larmes de frustration, de tristesse, de détresse « Pendant que moi, j'attendais comme une idiote que tu me reviennes. Ça ne t'est pas passé par la tête de tenter de me récupérer avant de faire.. de.. avec elle... putain Ahàron, t'es con, qu'est-ce que t'es coooooooon » .
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyJeu 22 Avr - 20:02

« Jheylann. Pour toi, c'est Jheylann. Jhey, c'est pour mes amis » il la regarda sans rien dire. Il ne pouvait lui reprocher d'être dûre avec lui, alors qu'il mourrait de le faire. Cette phrase, elle ne l'avait prononcer qu'en maternelle alors qu'il l'embêtait avec ses tresses. Déjà un tombeur a l'époque, il avait été directement vers Jheylann. Il s'était fait rencadrer assez vite, mais il n'avait jamais abandonner. Quand on est gamins, on est pas rancunier. Toutefois, cette gamine ultra mignonne, elle était farouche. Elle ne voulait rien savoir du gosse qu'était Ahàron, mais il avait continuer. Ils s'aimaient, ça crevait les yeux. Depuis ce temps ce fut ainsi entre eux. Tout était intense, leurs baisers, leurs caresses, leur amour, leurs disputes et leurs réconciliation. Il n'avait jamais pu supporter être loins d'elle et lorsqu'il la retrouvait endormie dans son lit a lui, alors qu'il avait passer sa journée avec Aleksie, Ellwelynn ou Isobel, il ressentait que ce qu'il pensait était partagé : dans leur pensée d'adolescent, leur amour resterait pour toujours. Le jeune homme ouvrit la bouche afin de rappeler cette vérité plus que criante. « On a jamais été des amis, Jhey. ».

Depuis leur rupture, tout avait changer. Ahàron était un de ces mecs stupides. Il aimait les femmes et les femmes l'aimaient. Il n'arrivait pourtant pas a clarifier ses sentiments. Il aimait toujours Jheylann. On oubli jamais son premier amour. Celui avec qui on a partager tant de souvenir, celui avec qui on a tout fait pour une première fois. Toutefois, pour Ahàron, il y avait aussi la première fille a lui avoir addresser la parole. Il était un sale gosse Ahàron. Heureusement, le fait qu'Ellwelynn soit dans sa vie avait tout changer. Il avait apprit que toutes les femmes n'étaient pas comme sa mère. Que beaucoup valait beaucoup plus que elle. 

« C'est trop facile, ça. Tellement, tellement trop facile. On se rappelle tous les deux que c'est toi qui a décrété que ça ne pouvait plus continuer comme ça. Tu me connaissais, pourtant, tu savais que j'étais comme ça parce que je t'aimais. ». Il releva les yeux qu'il avait baisser, vers elle. Il s'en rappelait clairement. Une des pires décisions de sa vie. Il avait été lâche comme il l'avait été un bon nombre de fois. Ce qu'il est enmmerdeur Ahàron. Il aurait tout fait pour elle, même la laisser tomber.« Putain Ahàron, aimer quelqu'un plus fort que ça, c'pas possible. ». Il croisa les bras. Il ressentait exactement la même chose, pourtant en lâche qu'il était, il ne dit rien. A quoi ça sert de dire des mots innutiles qui font du mal a tout le monde. Il garda la bouche fermée. Il avait l'air con, de rester là a rien faire. C'pas possible a quel point il l'aimait. Ça devrait être interdit. « Mais tu ne vois que ce qui t'arrange, hein, comme là, que j'pleure pour toi. Que j'pleure ENCORE pour toi. Si tu savais comment j'en ai marre de verser des larmes pour toi... ». Il se reddressa de toute sa taille. Il serra fermement les  poing, ne réfléchissant plus vraiment a ce qui lui sortait par la tête. Elle avait pas le droit. Pas le droit de faire comme si elle avait été la seule perdante.« Alors, arrête de pleurer pour moi. J'ai fait plein de conneries, j'ai voulu oublier mainte fois. Mais ça s'oublie pas. Je sais ce que j'ai gâcher. Ça ne m'arrange pas de te voir pleurer, enfait c'est mille fois pire que de te voir fâchée. ». Venait la partie la plus importante de ses aveux. Alors qu'elle le frappait, il ne réagit pas, n'opposant qu'une brève résistance. Les larmes qui roulaient sur ses joues n'ajoutaient qu'a la douleur lacinante qu'il ressentait a la vue de la voir. Dieu seul sait a quel point il regrettait. Elle s'effondra a ses pieds. « Pendant que moi, j'attendais comme une idiote que tu me reviennes. Ça ne t'est pas passé par la tête de tenter de me récupérer avant de faire.. de.. avec elle... putain Ahàron, t'es con, qu'est-ce que t'es coooooooon » . Le jeune brun s'accroupi près d'elle. Il la serra dans ses bras, aussi bien pour elle que pour lui. Il lui murmurra doucemment a l'oreille. « J'suis un con, Jheylann. Mais t'es la seule personne pour qui je veux essayer de changer. » .
   
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyJeu 22 Avr - 23:30


    Je l'ai toujours su, je le sais depuis le début, depuis que j'ai croisé son regard, depuis le moment même où il est entré dans ma vie, qu'il n'en ressortirait jamais. Ahàron, ça représente mon monde, mon univers, c'était mon contact avec la réalité, le seul être au monde capable de me ramener sur Terre, de me faire patience, aussi, mais il n'y en avait pas d'autres, il n'y en aurait jamais un autre comme lui. Je pourrais pas supporter de perdre de nouveau quelqu'un autour de qui gravite toute mon existence. Je ne pourrai plus jamais me permettre de dépendre aussi fort, d'aimer autant, de me soucier tellement d'une personne, parce que je me sens tellement mal, nauséeuse, troublée, assommée. Ça a été pire qu'un coup de poignard dans le coeur, c'était le comble, le summum de la tromperie, c'était de la cruauté pure et dure. Je me suis toujours accomodée au fait qu'Ahàron ne semblait pas toujours conscient de la portée de ses actes, par exemple, ce qu'il faisait naître en moi chaque fois qu'il scellait nos lèvres d'un baiser, chaque fois qu'on faisait l'amour, Ahàron, je l'ai dans la peau. Chaque caresse était décuplée par mille, chaque baiser, chaque éclat de rire, chaque sourire. Tout était plus beau quand je pouvais le vivre avec lui, quand c'était ma main dans la sienne que j'avançais, rien ne semblait pouvoir me retenir, rien n'était trop audacieux, trop difficile. Je ne suis pas un modèle d'amabilité, je suis même garce. Je suis jalouse, légèrement mégalomane, impatiente, impulsive et possessive. Je m'accroche aux gens à qui je tiens, car je ne supporte plus d'en perdre. Ma soeur d'abord, qui m'a abandonné pour suivre son dessein, ses folies, parcourir le monde avec un héritier du pétrole, passer une semaine dans une chambre d'hôtel puis prolonger le séjour tant qu'il y aurait quelqu'un pour payer la note, et il y avait toujours un mec pour. Toujours. Le seul truc que ma soeur n'avait pas, que moi j'avais, c'était Ahàron. Elle n'a jamais tenu à quelqu'un de la manière dont je tenais à lui. Elle n'a jamais aimé aussi fort que moi, je l'ai aimé. Elle n'a jamais regardé dans les yeux d'un garçon en se sentant comme la septième merveille du monde, pas juste parce qu'elle était bien foutue. Non, moi, Ahàron Horswood, il était là pour rester. Il était là pour toujours, dans mon coeur, dans ma tête. À croire que je suis possédée, maintenant, qu'il me torture pour être à sa place, là où je l'y ai enfermé à mes dix ans : au creux de ma poitrine, où il occupe un espace qui lui sera toujours sien, même si je voudrais l'y chasser - je m'y suis attelée corps et âme, sans succès - ça ne marcherait pas. Je ne peux pas. Je ne pourrai jamais, et ça me tue.

    « On a jamais été des amis, Jhey ». Ça me frappe de plein fouet. J'ouvre la bouche, j'ai la lèvre inférieure qui tremble, mais aucun son n'en sort. Je l'ai détesté, au départ, parce que je n'aimais pas que l'on m'approche, je ne voulais en aucun cas m'attacher. Je ne savais pas pourquoi j'avais si peur, maintenant, je le sais. La douleur, l'affreux sentiment d'être coupable de son dessein, parce que j'étais trop moche, trop idiote, pas assez bien. Pourtant je l'ai fais, je me suis laissé aller, je me suis laissé atteindre, et j'ai vécu les plus beaux putain de moments de ma vie. Mes tout premiers trucs, toujours avec lui, jamais personne d'autres. Qui d'autres, de toute façon, je ne voyais qu'Ahàron, je n'ai toujours vu que lui. Je l'ai détesté pour ce qu'il allait me faire ressentir. Je l'ai détesté pour m'avoir fait frissonné la première fois qu'il m'avait approché. Ça n'a jamais changé, il n'avait qu'à poser les doigts sur moi pour me faire perdre le nord, une décharge électrique parcourant mon échine, du haut vers le bas « Alors, arrête de pleurer pour moi. J'ai fait plein de conneries, j'ai voulu oublier maintes fois. Mais ça s'oublie pas. Je sais ce que j'ai gâché ». Je redresse la tête, les yeux brillants, l'air confuse. Les émotions qui traversent son visage, que je connais par coeur, chacun des traits, chaque mimique, chaque sentiment, chaque étincelle dans ses yeux. Je le connais si bien, je le connais par-coeur. Comment je n'ai pas pu voir ça venir, comment j'ai pu être si idiote « Le nous, Ahàron, c'est ça que t'a fait imploser. Pour de bon. Comment je peux oublier, dis-moi, je t'en supplie, comment je peux oublier ce que j'ai vu ? ». Lui, elle, un lit, des draps, des cheveux châtains en bataille, une chemise que je connaissais pour l'avoir vu si souvent, la lui avoir enlever à de nombreuses reprises, l'avoir enfiler trop souvent « Ça ne m'arrange pas de te voir pleurer, en fait c'est mille fois pire que de te voir fâchée ». C'est vrai que je me suis toujours retenue devant lui, ça a du arrivé, trois ou quatre fois en quinze ans. Une fois parce que mon chat Aristote s'était fait frappé par une voiture, une autre fois parce qu'il m'avait oublié au parc et qu'il était parti avec Ellwelyn me laissant en plan « J'ai tout fait pour l'éviter, parce que j'ai pas envie que tu me vois comme ça. J'ai honte d'avoir mal comme ça, je voudrais tellement fort ne rien en avoir à foutre de toi, mais putain, j'peux pas, j'suis pas capable... ». J'avoue qu'aujourd'hui, c'est pire que tout. Je tremble comme une feuille, les coups partent d'eux-mêmes. Les larmes ruissellent sur mes joues, mordant ma peau, s'accrochant à mes lèvres, refusant de me laisser en paix...

    Il ne m'empêche pas de sortir le trop plein de violence, le trop plein de colère, la rancoeur, l'amertume. J'en rirais presque, je suis sûr que physiquement, ça ne lui fait pas mal du tout. D'un point de vue psychologique, je devine à ses traits que ça l'affecte. Je suis tellement contente de ne pas être la seule à souffrir, c'est tellement bon de voir qu'il prend conscience de tout le mal qu'il a fait, de la peine qu'il a causé. Je frappe, je frappe jusqu'à ne plus savoir comment faire, ne plus avoir suffisamment d'énergie pour le faire, puis mes jambes cèdent sous moi, et je pleure pour de bon. Plus de colère, de peur, de tristesse, pure et dure. On ne sera plus jamais comme avant, ça ne pourrais plus, je ne le pourrais pas. Je n'ai pas envie de tourner la page sur l'élément central de mon existence, parce que je l'aime encore, aussi con, aussi pathétique que ça puisse paraître. Je ne peux pas me mentir, mon corps ne peut pas se berner. Je n'ai qu'à fermer les yeux, puis sursauter quand il s'agenouille et me serre dans ses bras. Son odeur me frappe, la familiarité de ses bras, la douceur de son torse, sa voix au creux de mon oreille J'suis un con, Jheylann. Mais t'es la seule personne pour qui je veux essayer de changer ». Ça me coupe le souffle, je hoquette, ravalant un sanglot. Je devrais me sortir de là, m'affaler sur le sol, n'importe quoi, pourvu que je ne m'attarde pas. Je risque trop gros à rester nicher dans ses bras « Tu ne changeras jamais. Je te connais, mon dieu oui je te connais. Tu ne peux pas concevoir de me perdre, parce que je suis une habitude, je fais partie du paysage. Si tu m'aimais, tu ne m'aurais jamais perdu. Tu ne m'aurais jamais laissé partir, et je t'en veux pour l'avoir fait, pour m'avoir te laisser filer entre les doigts ».
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyVen 23 Avr - 21:15

« Le nous, Ahàron, c'est ça que t'a fait imploser. Pour de bon. Comment je peux oublier, dis-moi, je t'en supplie, comment je peux oublier ce que j'ai vu ? ». Ce nous. Quelque chose qui m'avait fait rêver. Quelque chose qui m'avait fait espérer tant de jours qu'on resterais ensemble toute notre vie. J'avais complètement détruit ce nous. Lorsque sa mère était venue a moi et qu'elle m'avait demander pourquoi je n'était plus avec Jheylann. J'avais toujours préféré sa mère a la mienne. Au moins elle ne se soulait pas le trois quart du temps. Elle m'avait parler de la lassitude qu'elle ressentait avec son mari, du fait qu'elle s'ennuyait. Je ne voulais pas qu'elle s'ennuie. Elle ressemblait trop a celle que j'aimais pour vouloir la voir souffrir. Lorsqu'elle m'avait embrasser, je n'avais su résister. Offrande de paix, lorsqu'on fermait les yeux, on aurait cru Jheylann. Après tout elles étaient du même sang. Je ne compris pas mon énorme erreur. Enfait, si. Mais tout cela arriva bien trop tard. Elle nous avait vu, découvert. La douleur que j'avais vu dans ses yeux avait été intolérable. Il n'y avait aucune place a l'imagination. Elle n'avait pas eu a se faire de dessin. Il avait fait disparaitre toute ses chances avec la femme de sa vie. Lorsque je me fut rhabillé, je fut trop tard. Jheylann Davenport était déjà partie, mon cœur en sa possession. je mit fin a cette idylle, car je venais de réaliser que cela n'allait pas seulement blesser le père de Jheylann, mais également la femme de ma vie, sa mère et sans oublier, moi-même. « Ce nous, il existe encore. Il survit en moi. Tu ne peux pas oublier. Jamais, mais j'aimerais que ce truc ... Ça reste un mauvais souvenir qui sera entouré de bons. ».

« J'ai tout fait pour l'éviter, parce que j'ai pas envie que tu me vois comme ça. J'ai honte d'avoir mal comme ça, je voudrais tellement fort ne rien en avoir à foutre de toi, mais putain, j'peux pas, j'suis pas capable... » je serra des poings. Dieu que je ne voulais pas qu'elle souffre a cause de moi. J'aurais tout fait pour la préserver, ne voulant pas qu'elle pleure, qu'elle se sente mal. Alors qu'elle n'était qu'a moi, je ne me gênait pas pour casser la gueule a tout ces tarés qui se croyaient assez bien pour elle. Oh non, je ne croyait pas être meilleur qu'eux -j'ai également des faiblesses. Toutefois, j'avais quelque chose qu'ils n'avaient pas. Quelque chose qui me rendait si spécial sans que je ne l'ai demander. C'était que Jheylann Davenport m'aimait. Elle aurait pu détester le fait que je soit un éternel enfant, elle aurait pu détester a quel point je me laissait trainer partout, elle aurait pu me détester moi, pour avoir toujours été un éternel dragueur. J'ai toujours été heureux de me montrer avec elle, de montrer au monde entier que la brunette était mienne. Jadorais même les regards exaspérés qu'elle me jetait lorsque je partait dans mes délires. Tout me manque encore, ses lèvres, son cou, sa taille fine. Il faut toutefois que j'en fasse abstraction. Car maintenant, je n'ai plus le droit de l'entrainer dans une salle de cour vide, afin de faire l'amour avec elle. Plus le droit de la retenir dans mon lit, alors qu'elle a cour dix minutes plus tard. Plus le droit de lui dire a quel point elle m'a manquer alors que ça fait une heure qu'elle m'a quitter. Je n'ai rien a ajouter a ce qu'elle me dit. Elle a souffert, mais il ne sert a rien de lui dire que moi aussi. Je ne veux pas y répondre, car je ne veux pas qu'elle m'oublie. Je ne veux pas qu'elle reste indifférente a moi, car ça fait beaucoup plus mal être ignorer que d'être détester. Car si elle me détestait, cela prouverais qu'elle tenait toujours -du moins infimmement, a moi.  
  
Je la voit pleurer. Je ne veux pas qu'elle pleure pour moi. Mon Dieu, je n'en vaux pas la peine. Je pourrais lui crier qu'elle mérite quelqu'un d'autre, pas un taré qui se tape sa mère, mais j'suis un égoïste. Je la veux. Je me batterais pour cette fille. Je l'ai déjà fait a mainte reprise. Alors que Jheylann se defoule sur moi, je reste placide. Elle ne me fait pas vraiment mal. A la limite, j'aurais un bleu le lendemain, mais c'est infime comparer a la douleur que je ressent. Je la regarde, ne sachant quoi faire d'autre. Puis lorsqu'elle s'effondra sur moi, je la prit dans mes bras. Elle pourrais me repousser, pourtant elle ne le fait pas. Elle pourrait me frapper une ultime fois, mais elle ne le faisait pas. Si proche d'elle, je senti l'odeur si familière d'une Jheylann tout droit sortie de la douche. Elle sent bon. Je voudrais la garder ainsi pour toujours. « Tu ne changeras jamais. Je te connais, mon dieu oui je te connais. Tu ne peux pas concevoir de me perdre, parce que je suis une habitude, je fais partie du paysage. Si tu m'aimais, tu ne m'aurais jamais perdu. Tu ne m'aurais jamais laissé partir, et je t'en veux pour l'avoir fait, pour m'avoir te laisser filer entre les doigts ». Je ressèra mon emprise sur elle. Elle n'avait pas raison. Cela faisait un an qu'elle ne faisait plus parti de mes habitudes. Trois cents soixante-cinq jours où la douleur au creu de mon ventre n'avait cesser. Elle ne faisait pas parti d'une habitude. Elle faisait parti de mon monde. Et je ne pouvais m'imaginer un monde sans elle. Je ne sais que répondre. et lorsque les mots ne savent pas franchir nos lèvres, il ne reste qu'un moyen pour montrer ce que nous voulons vraiment dire. Je me sépara de quelque centimètres et je l'embrassa.
   
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyDim 25 Avr - 19:31


    Ahàron Horswood et Jheylann Davenport. Vous savez, les trucs idiots que les filles peuvent faire quand elles sont amoureuses, eh bien moi, je les ai tous fait, les uns après les autres, gribouillant le nom d'Ahàron a peu près partout, me voyant déjà dans ses bras avec une somptueuse robe blanche, mieux encore que dans tous les films, parce que ce serait lui et moi. Je glissais des mots qui, au fur et à mesure qu'on a vieillit, devenait de plus en plus salace, légèrement déplacé, mais comme on se connaissait, comme je ne connaissais que lui, je ne voyais pas le mal que ça pourrait faire. D'ailleurs, à voir la tête de certains de ses copains quand je venais le rejoindre à son casier, glissant mes mains sous ses pulls en encerclant sa taille, ça l'amusait beaucoup, ça lui plaisait, je le sais, parce que je le connais Ahàron, chaque expression, chaque mimique, chaque réaction. Quand je lui avais avoué que je ne portais absolument rien sous ma robe de graduation, du moins celle que je portais à son bal à lui, j'ai vu l'étincelle dans ses yeux, son désir difficilement maîtrisé quand on dansait sur la piste, ses mains courant mon dos, mes hanches, frôlant mes fesses. J'ai vraiment passé le meilleur moment de ma vie à être sa cavalière lors de ce moment important, sachant qu'il y en aurait tellement d'autres. L'instant était parfait, magique, justement parce qu'il nous incluait, lui et moi. Personne d'autres. Que ses bras autour de moi, ses lèvres murmurant des conneries à mon oreille, la crise que j'ai fait en voyant une fille de sa promo tenter de le tirer vers la piste, moi qui descend des abricot sour au bar, jusqu'à ce qu'il m'enlève pour qu'on retourne dans la limousine et... pincement au coeur. Pourquoi, pourquoi je repense à ça? C'est idiot, après tout ce qui s'est passé dernièrement, ces trois dernières semaines à pleurer toutes les larmes de mon corps, à tenter vainement de le chasser de ma tête, réussissant parfois grâce à Jaxhuem Montgomery. Je réprime un frisson, mais je ne suis pas capable de pousser ma pensée plus loin. Et pourtant, Dieu sait que je ne suis jamais à court d'imagination en ce qui concerne ce garçon qui, ironiquement, connait plutôt bien Ahàron. Est-ce que c'est ça, le karma?

    « Ce nous, il existe encore. Il survit en moi. Tu ne peux pas oublier ». Il a raison. Je ne pourrai jamais oublier. Jamais, ce serait effacé quinze ans de ma vie d'un trait. Mes plus beaux, mes pires moments, mes peines, mes joies, mes éclats de rire, mes crises de nerf, sa manière de me calmer quand j'ai peur, de me reprendre quand j'ai tord, de me répondre quand je vais trop loin « Je n'oublierai pas, Ahàron. Je n'oublie rien, c'est bien là le problème... ». Si je me rappellerai toujours de nos baisers, de mes fous rires, de ses bras, il n'en reste pas moins aussi persceptible que le dernier en lice. Celui comportant plusieurs éléments cités, mais où je ne suis pas la co-vedette. Je suis la figurante dans la pièce d'un pitoyable. Ma mère et mon petit-ami, mon ex, enfin, c'est toujours difficile de nous qualifier, lui et moi. Quoique, ça faisait un an. Je frissonne. Un an, mon dieu, pas possible, ça m'apparait hier que... « Jamais, mais j'aimerais que ce truc ... Ça reste un mauvais souvenir qui sera entouré de bons ». Je ravale un sanglot, porte ma main à ma bouche, chassant les larmes qui roulent le long de mes joues. Je voudrais, je devrais exploser, le faire reculer, faire le quart de tout ce que je rêvais de faire, mais non. Je suis exténuée, je suis lasse, tellement fatiguée « Conçois-tu seulement que je puisse faire abstraction quand je pose les yeux sur toi de me rappeler que ma mère te parcourait des doigts ? Un jour peut-être, je le classerai comme un souvenir. En attendant, c'est un putain d'étau qui me serre la gorge ». J'ai toujours été maligne, lui lançant des répliques acerbes, mais je ne suis pas mauvaise. Je ne suis pas foncièrement méchante, alors je ne peux pas m'empêcher de redresser la tête, lever les yeux, croiser son regard, un instant, pour me rappeler, et j'esquisse ce qui ressemble beaucoup plus à une grimace que l'ombre d'un sourire « Tu m'as fait vivre des trucs incroyables, et je ne regrette pas que ce soit avec toi que je les ai vécus, malgré tout, malgré ça ».

    Qu'est-ce que c'est l'amour, s'il n'y a jamais de souffrances? Celle-ci était de trop, et je continue de recevoir des éclats de souvenir de ma pénible et horrible découverte. Chaque fois, c'est pire, un coup de couteau en plein coeur. Je suffoque, à nouveau, je m'étouffe, puis frappe, frappe, jusqu'à m'effondrer. Il me laisse faire, puis me serre contre lui. Et puis plus je parle, plus son étreinte se referme autour de moi. Son odeur familière, rassurante, fait tressauter mon coeur, une boule se forme dans ma gorge, et je sens encore des larmes qui glissent jusqu'à la commisure de mes lèvres. Je ne peux pas m'empêcher de pleurer, de verser des larmes, encore et toujours. Je ne l'ai dis à personne. J'ai pris sur moi, parce qu'il n'y a personne dans ce putain de monde de merde avec qui je pourrais partager ce que j'ai vu, ce que j'ai vécu, ce que j'endure encore. Déchirée entre le désir de fermer les yeux et de ravaler ma fierté d'un côté, celui de passer à autre chose et classer cette portion de mon existence derrière moi, pour mieux avancer. Je mords ma lèvre pour l'empêcher de trembler que celles d'Ahàron en prennent possession avec douceur. Surprise, je sursaute, mais le goût rassurant de menthe et de fumée, de ce breuvage dégueulasse dont il se gave, mais qui a un goût amer-sucré, c'est troublant de le reconnaître, c'est troublant de se rendre compte à quel point ça nous a manqué. Je ferme les yeux, machinalement, ma main se pose sur sa joue et je l'embrasse, de l'autre, je le ramène contre moi. J'ai l'impression qu'il n'y en a plus que pour lui et moi dans tout l'univers. À bout de souffle, je me détache, tombe à la renverse, fesses premières, puis porte les doigts à mes lèvres, tandis que mon cerveau digère l'information et les émotions « Pourquoi t'a fait ça? Putain Ahàron! ». Je me redresse tant bien que mal, la tête me tourne, mes membres engourdis, j'ai chaud « Un an que j'ai attendu pour ça, un an, mais t'es arrivé trois semaines trop tard, même plus, je sais même pas quand.. tu..elle, la première.. OH BORDEL ». Mes yeux se remplissent de nouveau de larmes. Je suis un réservoir sans fin, faut croire.
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyDim 25 Avr - 23:27

Elle et moi. Ce n'avait toujours été que cela. Malgré les pleurs, les ennuis, les enmmerdes, j'était là pour elle et elle était là pour moi. J'étais fou de cette fille depuis que j'avais posé mes yeux de gamins dessus. Elle était une battante, me laissant toujours sur ma faim, jusqu'à ce qu'enfin, mes efforts aient portés fruit. J'étais a elle a 100%. Elle n'avait jamais eu idée de ce que je pouvait faire pour elle. J'avais adoré que lorsque cela fit une année entière que nous étions un couple, elle s'était fâchée contre moi, car je n'avais rien proposé de spécial, alors qu'en fait je voulait y faire une surprise. J'avais adoré la journée où je pu goûter a sa peau pour la première fois, le fait que même si ça faisait une heure qu'on était au pieu, elle en veule encore plus, alors que j'étais complètement crever. J'adorais être un type jaloux dès qu'un salaud s'approchait trop d'elle. J'adorais qu'elle me fasse la gueule, car j'avais oublier de l'appeler le soir d'avant. J'adorais le regard d'envi que mes amis me lançaient lorsqu'elle m'embrassait. Tout me rendait fou de cette fille. Maintenant que c'était terminer, j'aurais du me réjouir, savoir que je pouvais aimer quelqu'un d'autre. Peu importe qu'était mes sentiments pour Ellwelynn, peu importe qu'ils étaient si fort qu'ils m'en faisait frissonner. Je l'aimais. Autant que j'ai pu aimer Jheylann, mais je n'irais pas lui dire. Cela pourrai tout ruiner entre elle et moi. Amour, comme amitié. Si elle savait pour la mère de Jheylann, elle ne voudrait a coup sur plus de moi. Je ne voulait pas cela. 

« Conçois-tu seulement que je puisse faire abstraction quand je pose les yeux sur toi de me rappeler que ma mère te parcourait des doigts ? » je fermit les yeux. J'essayait d'imaginer ce que j'aurais fait si les rôles auraient été inversés. Je ne pu y penser. Jheylann était beaucoup mieux que moi, pour cela. Elle était peut-être une vrai garce, elle était forte. Elle n'était pas lâche comme moi. Elle ne n'aurais jamais fait cela. Mon père en revanche, m'avait souvent dit qu'il aurait bien aimer se la taper un de ces jours. Ce qu'il était pervers. J'essaie d'avoir le moins de contact avec lui, car il me dégoute. Parcque que c'est de lui que je retient mon côté salaud ? Probablement. Mais je ne pouvait blairer un mètre quatre-vingt sept de pure méchanceté, hypocrisie et de vice. C'était un enfoiré de première et peut-être étais-je moi aussi condamné a être ainsi. « Un jour peut-être, je le classerai comme un souvenir. En attendant, c'est un putain d'étau qui me serre la gorge » Dieu que je détestait cette situation. Je m'était berné d'illusions pendant les deux mois où avait lieu ma relation avec la mère de la femme de ma vie. Je me disais que je ne faisait rien de mal, que je ne faisait que me réconforter avec celle qui ressemblait le plus avec celle que je voulait vraiment, que je rendait quelqu'un heureux, que je ne foutait pas en l'air toute mes relations. Il ne m'était pas venu a l'esprit que Jheylann aie pu se sentir exactement comme moi. Je n'avais aucune idée qu'elle puisse m'aimer autant que moi je l'aimais, car je ne croyait pas en être digne. Le nombre de fois où j'avais sécher les cours pour être avec Mme Davenport et que je sautait rapidement de la fenêtre lorsque Jheylann revenait de cours. Jamais je ne m'était senti mal. Je m'était également berné d'illusions lorsque la brunette avait appris. Je m'était dit qu'elle ne souffrirait pas, car tout était finit entre nous. Du moins pour elle. J'avais eu tord sur toute la ligne. Ça lui faisait tellement mal, que ça me faisait mal.

« Tu m'as fait vivre des trucs incroyables, et je ne regrette pas que ce soit avec toi que je les ai vécus, malgré tout, malgré ça ». Malgré mon air crispé, je réussit a esquisser un sourire. Leur histoire était épique. Exactement comment vous auriez voulu que votre premier amour soit. De voir évoluer un amour hors du commun, car il avait passer au travers du temps. Les premiers amours, ca ne dure jamais longtemps. Le leur avait été particulièrement résistant. Rare étaient les couples qui au départ sentent les mains maladroite de leur amour sur leur corps pour finir et connaitre chaque parti de son corps comme si il était le votre. Comme si on ne faisait qu'un. Je connaissait Jheylann plus que n'importe qui sur cette terre. Plus que sa mère, que son père ou que sa sœur qui n'était pas vraiment là pour elle. Elle avait été pendant une longue période de temps, mon univers. Et je m'en voulait de l'avoir gâcher. 

Je la serra contre moi, voulant inhaller la douleur, la peine qu'elle ressentait. Plus elle parlait, plus elle tachait mon chandail avec ses larmes salées, plus je resserait mon emprise sur elle. Je n'était pas juste avec elle. Elle était mon filet de sauvegarde, mon repère. Je la laissait aller contre moi, puis je n'en pouvait plus. Cette proximité avec elle, son parfum ennivrant, je l'embrassa avec douceur. J'avais joint mes lèvres au sienne a ce que jesperais ne serait pas le dernier baiser. Je senti son étonnement, mais bientôt, tout comme moi elle se rendit compte que ces lèvres étaient faites pour être scellées dans un ultime baiser, que sans l'autre elles n'étaient que l'ombre de ce qu'elles avaient déjà été. Elle m'attira a elle, god que je l'aimais cette fille. Elle lâcha prise. Jetait légèrement essouflé et tout tournait alentour de moi, car j'etait encore étourdis de la force de notre baiser.« Pourquoi t'a fait ça? Putain Ahàron! » je m'y attendait a cette question. Je m'y attendait et pourtant je ne sais pas quoi répondre.« pour te montrer que malgré tout, malgré que tu me détestes, que tu la déteste, il reste encore de l'espoir. » ce n'est pas charmant, ce n'est pas glamour, mais je ne pouvais penser a quelque chose d'autre a dire.  « Un an que j'ai attendu pour ça, un an, mais t'es arrivé trois semaines trop tard, même plus, je sais même pas quand.. tu..elle, la première.. OH BORDEL » je me lève également avec un peu de difficulté. Je vois ses yeux. Ils sont remplis de larmes encore. J'aimais tellement cela lorsque elle pleurait -de joie. Joie d'être avec moi. Le sentiment d'être aimé. « a l'époque, je ne savais pas que tu ressentait encore quelque chose pour moi. Je ne savais pas si tu te sentait comme moi lorsque jetait loins de toi : comme si il te manquait quelque chose de vital ... J'arriverais jamais trop tard. Il n'y avait pas un jour où je n'esperais pas que ça arrive. » j'en veux encore. J'en veux bien plus qu'il ne m'en est permis. Je la veux. Dieu que je la veux. Je pense que je lui doit quelque chose peut être pas des explications, mais au moins quelque chose. Je murmurra lentement, espérant presque qu'elle n'entende pas.« ça fait deux mois ... Deux mois que ça durait. Avant que J'arrete quand tu nous a vu. »
        
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyLun 26 Avr - 23:56


    Est-ce que c'est permis de dépendre de quelqu'un comme ça? Que je me sente vivante chaque fois que son regard se posait sur moi, qu'il m'adressait un sourire ou se démenait pour se faire pardonner un truc dont je me souvenais déjà plus, mais qui semblait être suffisamment motivant pour que je lui en tienne rigueur? Même aujourd'hui, même là, maintenant, près du lac, après tout, après ces dernières semaines à partager mon temps entre pleurer, l'éviter, me sentir presque bien en compagnie de Jaxhuem, qui me faisait oublier les emmerdes et tout le reste en me rappelant que j'étais belle et désirable, rien qu'à sa façon de me regarder. C'est idiot, mais je ressens encore le besoin qu'Ahàron Horswood fasse partie de ma vie, ce que j'ignore, c'est de quelle façon. Essayer de me convaincre que je ne ressens plus rien pour lui serait un odieux mensonge. Je le sais, je sais depuis toujours qu'entre lui et moi, ça ne sera jamais fini. Le premier garçon que j'ai aimé, avec qui j'ai tout vécu, tout découvert, tout apprécié, comme s'il allait de soi que nos corps s'emboîtent parfaitement, que ses mains légèrement rêches connaissent chaque courbe de mon corps, connaissant exactement et instinctivement les endroits qui me font perdre toute inhibition, toute maîtrise de moi-même. Le seul garçon à qui je me suis ouverte, mise à nue, qui connait absolument tout à mon propos, que ce soit du fait que j'ai horreur du chocolat, que je déteste la petite Mikey Trenton parce qu'elle m'a fait une cicatrice sur l'épaule parce que je lui avais volé sa nouvelle poupée à la maternelle, ou encore que j'avais un point de beauté sur la hanche droite, juste au-dessus de la limite de mes jeans et que je collectionnais les crèmes pour le corps aux fruits, n'utilisant pourtant que celles aux pêches, à la vanille et celle à la pomme. Je ne veux plus jamais que quelqu'un en sache autant, mais pour lui, c'est trop tard pour regretter, trop tard pour revenir en arrière. Il me suffirait de savoir comment ne pas être toute chose en le voyant, perturbée et machine à larmes et tremblements. Rien de comparable à mes crises d'angoisses, bien qu'intérieurement, ce soit la tempête et que ce soit un putain de champ de batailles.

    Je passe d'un extrême à l'autre, comme d'habitude avec Ahàron, tout à coup, je deviens une montagne russe d'émotions, capable de passer à la frustration, la déception, la peine et l'extase en une vingtaine de minutes. C'est un truc que je n'explique pas, que je ne comprendrai jamais, le pouvoir, l'emprise que possède le garçon qui détient carrément mon coeur depuis dix ans, si ce n'est pas même depuis la première fois que j'ai posé les yeux sur lui. Il était différent, Ahàron, je l'ai toujours su, je ne me suis pas méfié, je suis même sauté à pieds joints dans notre relation tantôt idyllique, tantôt destructrice. Des hauts et des bas, mais il m'aimait. Je l'aimais. C'était ses bras les meilleurs, ses baisers les plus chauds, son corps le plus irrésistible, son sourire le plus divin, ses caresses les plus expertes, ses doigts les plus habiles, rien de moins. Même aujourd'hui, si je fonds en larmes aux quatre minutes, c'est que je pleure sur mon sort, sur la fin horrible de notre putain de belle histoire. Le vent me souffle que ce n'est pas terminé, c'est peut-être pas faut, mais je ne veux pas y penser. J'ai besoin de croire que je suis capable d'être maîtresse de moi-même le temps de ces retrouvailles hasardeuses, après ces journées à l'éviter par tous les moyens possibles et imaginables, allant même jusqu'à négliger ma vie sociale et les sorties pour ne pas tomber sur lui par mégarde. Je n'étais pas prête, je ne suis même pas sûre que ce soit le cas aujourd'hui. Je ne pouvais pas me préparer à lui tenir tête. C'est au-dessus de mes forces. Je me le prouve encore en répondant à son baiser. Je n'avais plus de souffle quand je parvins à me décoller de lui, sentant encore son odeur sur moi, ses lèvres sur les miennes, son air hagard, perdu, troublé. Je ne sais pas comment j'ai fait pour échapper à l'emprise de ses bras, mais j'ai eu peur de la décharge électrique dans mon échine. Comme avant. Comme ça a toujours été et qu'on dirait que toujours, ce sera « pour te montrer que malgré tout, malgré que tu me détestes, que tu la détestes, il reste encore de l'espoir ». Je mords ma lèvre inférieure, me rendant à l'évidence qu'il se rangeait à la même conclusion que moi. Pourtant, à l'oral, c'était encore pire. Comme si c'était inévitable, à la fois romantique et écoeurant à la fois. Je ne parviens pas à répondre, que dire, qu'ajouter d'autres? Il sait, je sais, nier? À quoi ça rimerait?

    « À l'époque, je ne savais pas que tu ressentais encore quelque chose pour moi. Je ne savais pas si tu te sentais comme moi lorsque j'étais loin de toi : comme si il te manquait quelque chose de vital... » . Je l'écoute, j'ai les yeux rivés sur lui, quelques larmes s'échappant du nid de mes yeux à l'occasion. Il dit ce que mon coeur à moi me souffle, ce que mon corps réclame à grand cri. Je me suis senti comme ça toute l'année, braillant mon existence en l'imaginant avec les connasses de son entourage que je ne supportais pas, aucune en fait. Y'a d'abord Ellwelyn, cette blonde filiforme dont l'air sympathique et sociable me donnait la nausée, tant sa gentillesse dégoulinante me faisait horreur. Puis Isobel, avec son air délicat et ses traits fins, et Aleksie, avec qui la complicité me rendait furieuse, Ahàron ne s'est risqué qu'à une seule et unique occasion de m'en glisser un mot, sur leur jeu. Résultat? Des cris. Une crise violente. Une réaction explosive. Tout ça parce que je ne voulais pas qu'une seule d'entre elle puisse vivre quelque chose avec Ahàron. C'est le mien. Ça l'a toujours été, et ça le sera toujours. Je lui appartiens, il m'appartient, c'est comme ça, c'est tout. Il est le seul que mes crises l'agacent au départ, puis l'allume par la suite. J'aurais tuer pour lui, j'aurais fait n'importe quoi, me défendre bec et ongles, lui et le nous que l'on formait. Rien de moins « J'arriverai jamais trop tard. Il n'y avait pas un jour où je n'espérais pas que ça arrive ». J'en rêvais. Bordel, j'en rêvais qu'il me revienne en me disant qu'il avait fait une grosse connerie et qu'ils n'en avaient rien à foutre des blondes échalottes trop gentille pour être vraie et des brunettes espiègles qu'il connaissait depuis le berceau « T'a laissé un vide dans mon existence, t'était le putain de centre de ma vie. Je ne sais pas comment le remplir maintenant que ça ne doit plus être ainsi, mais j'supporterai jamais que tu sois loin de moi et que tu ne sois plus dans ma vie. Le temps panse les blessures, non ? » que je lui demande, un ton presque ironique, en frissonnant de froid, croisant mes bras sur ma poitrine et frictionnant ma peau du bout des doigts. Quand il ouvre la bouche, je fais un pas dans sa direction, mes cheveux mangeant mon visage. La brise s'est levée. Je suis carrément congelée. Je n'entends que deux mots « Deux mois ». Je suis parcourue d'un spasme, je cache mon visage avec mes mains, tentant de ne pas hurler, de ne pas fondre en larmes, de ne pas m'enfoncer la tête dans le lac pour attendre ces putain de corbeaux. Deux mois. Je ne peux rien dire d'autres que « Ahàron.. ».
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyMar 27 Avr - 1:37

Ma vie. Mon univers. Mon monde. Trois choses très vastes, mais qui se résumait qu'a une seule personne pendant dix années de ma vie. Je nous voyait déjà mariés elle et moi. Je nous voyait devant l'hôtel, où moi j'attendrais patiemment que la femme de ma vie paraisse au bout de l'allée. Lorsque parfois nous étions trop épuisés pour aller sous la couette, je la tenait dans mes bras, allongé sur mon lit. On rêvassait a notre futur commun. A notre putain de mariage, où mon père aurait été par accident exclu de la liste. Ce rêve où tout le monde regarderais la marié arriver. Le moment où on se promettrait de toujours d'aimer jusqu'à la fin de notre vie. Pour le meilleur, pour le pire. Jusqu'à ce que la mort nous sépare. J'étais un garçon rêveur. Je rêvais beaucoup avant de savoir que la réalité avec Jheylann c'était cent fois mieux. Chaque baiser, chaque caresse faisait naitre des frissons de plaisir en moi, chaque sourire, chaque réplique sarcastique, chaque toucher qui me faisait rêver comme c'était pas permis. Une fille comme Jheylann ça devrait pas être permis. Quelqu'un qui te connait aussi bien qu'elle me connait, ça devrais pas être permis. Car un jour, on pourrais en souffrire, mais ne pas vouloir que ça arrête. Chaque dispute, car j'allais voir Ellwelynn ou Aleksie sans le lui demander, chaque fois que ça me rendait fou, que je l'engueulais, çar j'en pouvait plus de son sale caractère, je l'embrassait deux secondes après, car je réalisait que c'était carrément parfait. Je flippait aussi lorsque la Davenport trainait avec des mecs juste pour que je sois fâcher. Elle savait pourtant que je ne restait pas fâché contre elle. Elle n'avait qu'a m'embrasser pour que je la renverse sur mon lit et que je l'embrasse partout. Notre relation avait été autant parfaite que nocive. Autant jouisive que destructrice.

« T'a laissé un vide dans mon existence, t'était le putain de centre de ma vie. Je ne sais pas comment le remplir maintenant que ça ne doit plus être ainsi, mais j'supporterai jamais que tu sois loin de moi et que tu ne sois plus dans ma vie. »  Je ne voulais pas entendre cela. Je ne voulais plus savoir a quel point j'avais gâcher notre vie. Je ne voulais pas qu'elle veuille encore de moi. Je voulais qu'elle me déteste, qu'elle me frappe encore, qu'elle m'insulte. Tout sauf l'impression que je mérite encore une place dans sa vie. Non pas que je ne le désire pas, au contraire, je la veux cette place. Celle qui est la plus importante, celle qui fait en sorte que je suis toujours là pour elle. Jsuis qu'un putain d'egoiste. Tout ce qu'elle avait dit cetait vrai. Je ressentait la même chose qu'elle. Je la regarda dans les yeux. J'pouvais pas croire que jetait aussi con. God, une fille comme Jhey, t'as une chance avec elle. J'avais bel et bien gâcher la mienne. Et je ne voulais pas savoir qui serais le prochain heureux. Je m'assurerais personellement qu'il ne le soit plus. Bon Dieu que je tuerais celui qui oserais la toucher. Celui qui lui ferais du mal, car je sais ce que c'est de blesser Jheylann Davenport et je veux plus jamais que ça arrive de ma vie. « Le temps panse les blessures, non ? » Une ébauche de sourire. Cela avait fait longtemps que j'en avait vu un. Depuis trois semaines, elle ne faisait que m'évité. A chaque fois que j'esperais la voir a une fête, mes espoirs étaient déçus. Chaque fois je me mettait a boire comme un fou, a fumer mes cigarettes comme un fou et a me pleindre comme un fou. Je me réveillait a chaque putain de matin après avoir rêver a elle, pour me rendre compte qu'elle ne serais plus jamais là a me regarder dormir jusqu'à mon réveil. Jamais plus elle ne me reveillerais doucement avec un baiser, je ne verrais plus le désir briller dans ses beaux yeux avant de l'embrasser de tout mon cœur. Tout cela m'était innacessible.

Je lui avoua tout. Le fait que ce n'était pas la première fois que je couchait avec sa mère. Dieu, non. Ça faisait deux mois. Je le lui ai dit, non pas pour la faire souffrir, mais plus pour pouvoir jouer une carte que je n'avais jamais vraiment jouer avant : celle de l'honneteté. Je vois bien son visage se décomposé. Je sais aussi pertinemment que mon visage fait écho au siens. Ce que j'aimerais que ces putains de corbeaux viennent me bouffer en ce moment. Je vois qu'elle a froid. Je veux tellement la réchauffer. Sauf qu'il semblerais qu'elle soit aussi gelée que mes chances avec elle. « Ahàron.. ». Mon nom résonne toujours aussi doux prononcé par sa bouche. J'ai plus rien a expliquer. Tout ce que je veux c'est de faire parti de sa vie. Peut importe comment. Je tend légèrement la main, puis je dit «  Donne-moi une chance ... ».
 
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyMar 27 Avr - 11:46


    Je me force à ne penser qu'à ces moments merveilleux que j'ai passé avec lui. Je me fais violence pour oublier les trois dernières semaines, cette dernière année où je devais réprimer continuellement l'envie de me glisser dans ses bras et glisser mes doigts dans ses cheveux. De tous les moments, ceux où on s'étendait sur son lit ou sur le canapé, qu'il s'installait sur moi et que je pouvais parcourir du bout des doigts ses cheveux doux d'un châtain foncé, sentant le shampooing, la menthe et légèrement la fumée. Puis j'étais prise d'une crise d'amour et je le serrais tellement fort qu'il devait se dégager sans s'étouffer de rire, parce que malgré l'emprise de mes bras autour de lui, il était toujours capable de se détacher, de renverser la situation et me faire basculer sous lui et m'embrasser en passant ses mains sous mon haut, les positionnant sur mes hanches glacées - je suis toujours un putain de bloc de glace - en me faisant frissonner, puis chercher ses lèvres. Ce n'est qu'un truc parmis tant d'autres, un seul, parce qu'il est l'investigateur de tout ce que je connais là-dessus. Un an à m'imaginer qu'il devait absolument aller voir ailleurs, parce qu'Ahàron Horswood n'était pas connu pour se retenir bien longtemps quand l'envie lui prenait. C'est ironique que ce ne soit pas le cas, du moins, une partie du temps, jusqu'à ce que la putain que j'appelais maman réussisse à l'attirer dans ses filets. Oh, je doute qu'il ait résisté, personne ne résiste à ma mère, pas même mon père, elle obtient toujours ce qu'elle veut et je l'ai toujours trouvé foutrement agaçante pour ça. Aujourd'hui encore plus, quand je pense qu'on a partagé le même garçon, ma seule consolation est de dire qu'heureusement, FORT HEUREUSEMENT, ça n'a pas été en même temps. Si ça aurait été le cas, je serais morte de dégoût, carrément, rien de moins, c'est certain.

    Je ne digère toujours pas l'information. Deux mois, putain, il s'est fait ma mère durant deux mois. Ça devrait suffir pour que je refuse pour toujours de le voir et de le considérer comme une personne, et pourtant, c'est pas aussi facile, merde. Sans Ahàron, tout ce que j'ai vécu dans le passé n'a plus aucun sens. Si je l'efface de ma vie, j'efface qui je suis du coup. Ce que je vis présentement avec Jaxhuem, c'est différent, ce n'est pas Ahàron et moi, parce que je ne laisserai jamais devenir la seule personne qui compte, le centre de mon univers, même si sa présence me semble de plus en plus indispensable, ses sourires et ses regards aussi, mais non. Jamais je risquerai d'avoir aussi mal et de me sentir aussi pathétique et pitoyable que depuis ma découverte. Plus jamais je laisserai quelqu'un me décevoir à ce point-là, parce que j'avais tellement d'attentes, je nourissais tellement d'espoirs entre Ahàron et moi que j'en suis pratiquement devenu dingue. J'ai passé l'année à croire qu'il se rendrait compte de sa connerie, que j'étais la seule qui importait, qu'il n'était rien sans moi. Pourquoi c'putain de Destin s'acharne à me confirmer que c'est pas le cas? Je soupire, et prend sur moi. J'en ai l'habitude, maintenant. Je ne suis pas retournée à la maison encore, sauf pour prendre des trucs quand ma mère était sortie. Je suis allée dîner deux fois avec mon père, mais sans jamais aborder les vrais trucs, simplement pour lui dire sans parler que je ne le laissais pas tomber, lui, et qu'il n'était pas la cause de mon déménagement. J'ai considéré lui dire pour mon ex et maman, mais je peux pas lui faire ça. Lui qui aime sa femme suffisamment pour se berner d'illusions et ne pas voir la réalité qui saute aux yeux : elle est infidèle, volage, hypocrite et garce. Je secoue la tête. Elle ne mérite même pas que je pense à elle. Je pose les yeux sur Ahàron, sans cesser de trembler, alors qu'il pince les lèvres et ses yeux se voilent. Il s'en veut, je le sais, je le sens, chaque mot, chaque fois que je dis quelque chose, il s'alarme, il réalise ce qu'il a fait. Il lui a fallu voir à quel point je suis une loque pour s'en rendre compte. Putain d'Ahàron.

    « Donne-moi une chance... ». Mes bras sont résolument croisés sur ma poitrine, mes cheveux volant dans le vent, et je rive mon regard sur la main qu'il me tend. J'hésite, mon dieu, j'ai peur de ce que ça va représenter si je me laisse de nouveau prendre à dépendre de lui. J'ai peur de me faire décevoir encore. J'ai peur de souffrir encore. J'en ai assez de vivre un amour vache et intense sur lequel je n'ai aucun contrôle. Si seulement je n'étais pas déchirée entre l'envie de fermer les yeux sur les derniers évènements et reprendre là où on s'est laissé, il y a déjà trop longtemps, et celle de faire volte-face et de partir loin, loin de lui et ce qu'il me fait ressentir. Je fais un pas dans sa direction, puis je m'arrête. La lutte interne est forte, et je me sens tiraillée comme rarement ça m'est arrivée. J'aurais bien envie de fumer là, maintenant, jusqu'à en être malade. Je ne pense à rien quand ça arrive, comme à chaque fois que je me gave d'alcool jusqu'à ne plus pouvoir tenir debout. Perdre le contrôle que j'ai toujours eu sur ma vie et les gens qui m'entourent. Je regarde lentement ma main s'étirer avec douceur vers la sienne, et malgré le frisson qui me traverse quand mes doigts frôlent sa paume, je lève les yeux pour lui dire, d'un ton catégorique « Ce n'est pas gagné, Ahàron. Loin de là, mais comme je crève de froid, réchauffe-moi ».
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyMar 27 Avr - 22:12

God. Toutes ces mémoires qui me revenaient. Comme si le fait de la revoir me faisait réaliser tout ce qui me manquait. Elle était mon héroïne. Maintenant je le réalisait. Je réalisait a quel point la voir fumer ses Merit light me manquait. Le fait que peut importe l'endroit où on était, elle laissait passer ses désirs avant tout. Rater un interro de math, car on est dans le placard a balais en était un exemple. Il y avait aussi cette messe du dimanche. Normalement, lorsqu'on va a l'église c'est pour prier. Voilà pourquoi j'etait là au départ, avant que Jheylann me prenne par la main afin de m'enmmener dans le concessionnaire. On connait tous la suite. On devait se faire le plus discret possible, vu que le prêtre récitait des prières a côté. Nous avions tellement ri, que je m'était surpris a vouloir que ça reste comme ça pour toujours. Elle m'avait toujours étonnée et cette fraicheur dans ma vie, ça me manquait. Je me sens mal a chaque fois que je la voit, car je sais ce que je lui ai fait. Je ne suis pas quelqu'un que la conscience étouffe, mais je peux dire que cette erreur -énorme erreur, m'avais garder réveiller pendant plusieurs nuits d'affilé. Et pas toujours necessairement du bon côté. Je me demandait si elle même elle irait se taper d'autre personnes, si elle me delaisserais pour quelqu'un d'autre. Je ne pouvais pas supporter qu'elle puisse préférer aller voir quelqu'un d'autre. Je ne pouvais pas supporter ne plus être le centre de son univers. 

Je lui tendit la main. Je voulais une autre chance, pouvoir lui prouver que je pouvais être le mec parfait pour elle, comme je l'avais été pendant quatre années de ma vie. Je voulais être ce petit amis innocent qu'elle avait présenté a ses parents pour la première fois. Je ne voulais plus être celui qui se tapait une femme de vingt ans son ainée. Je voulais retrouver le mec bien que jetais. Celui qui enmmerdait sa copine pour qu'elle se fâche et lui avouer par la suite qu'elle était carrément sexy lorsqu'elle était en colère contre lui. J'aimerais tant redevenir l'adolescent hésitant que jetait avant d'avoir marre de me quereller avec la femme de ma vie. Je voyais les émotions contradictores passés dans ses yeux. Je ne voulais pas qu'elle me repousse. J'avais besoin d'elle. J'arrive pas a croire comment c'est facile de retourner dans mes vieilles habitudes, celles de toujours compter sur elle pour me guider. Celle où je n'envisage plus ma vie sans elle. Je saisit sa main, ignorant le plaisir extrême que me procurait la sentation de cette main dans la mienne. « Ce n'est pas gagné, Ahàron. Loin de là, mais comme je crève de froid, réchauffe-moi » Elle n'allait pas me le dire deux fois, je me rapprocha lentement de la demoiselle. Je ne voulait pas faire de geste brusque vu que je ne voulait pas perdre le contrôle de moi-même et lui sauter dessus. Je la serre doucement dans mes bras. Le contraste de chaleur est stupéfiant. A croire qu'elle n'avait pas changer. Elle était toujours froide, avait toujours froid. Moi, bien au contraire, je bouille de chaleur. Je serre mes bras autour de sa taille, n'exerçant qu'une légère pression sur ses hanches. « Jai jamais dit que ça serait facile, mais j'vais réussir. J'vais redevenir le putain homme de ta vie, Jheylann. » Je continu a la serrer dans mes bras, et n'y tenant plus, je l'embrasse a la base du cou. Remontant lentement vers le haut.
  
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyMar 27 Avr - 23:24


    Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment, mais lorsqu'Ahàron attrape ma main, je me sens à la fois horriblement mal et euphorique. Je lutte pour chasser les mauvais souvenirs, je lutte pour ne pas pleurer, pour ne pas sourire, pour tenter de rester le plus neutre possible. Comme si je pouvais ne pas sentir l'adrénaline qui grimpe, qui courre dans mes veines, là, maintenant, suite à ce simple contact avec lui. Sa paume serre mes doigts, une source de chaleur que je connais si bien, que je connais par-coeur pour l'avoir parcouru si souvent, des yeux et du bout des doigts, aussi, savourant les frissons que je lui procurais par l'expertise de mes caresses et de la température fraîche de ma peau sur la sienne, bouillante, et ce, en permanence. Mes doigts s'enfoncent dans le creux des siens, et il me rapproche de lui, alors que je croise son regard, que je lui dis textuellement d'une voix qui m'impressionne par sa fermeté que je ne ferme pas les yeux sur les derniers évènements. Je ferme les yeux tandis que les bras d'Ahàron se referment autour de moi, douce sensation de déjà-vu qui apaise déjà mes frissons. Je me retiens de glisser mes mains sous son chandail, sous son veston, pour lui bouffer toutes sa chaleur et sentir son corps qui tremble contre le mien. Je profite simplement de ce geste rassurant qui me rappelle les meilleurs moments de ma vie, ceux que je passais avec lui, à piquer une crise parce qu'il avait trouvé son cadeau de Noël dans mon garde-robe et qu'il avait déchiré le coin pour voir ce que c'était, mais ça s'était soldé par lui qui me déballe, nous qui récidivons dans ce même placard alors que je pose ma main sur sa bouche quand mon père vient chercher un truc dans ma chambre, par exemple. Un truc parmis tant d'autres, un moment indéfinissable que m'a fait vivre Ahàron Horswood depuis qu'on se connait, depuis qu'on s'aime, depuis toujours, il me semble. Je blottis mon visage au creux de son torse, mon nez glacé, les yeux toujours clos, sentant le parfum grisant du jeune homme qui me remplis les narines, qui me paraît aussi agréable que toujours. À croire que mon corps a déjà oublié ce que j'ai émotionnellement vécu ces dernières semaines, et c'est drôle, je n'en suis pas surprise le moins du monde. C'est chimique, je ne peux pas être près d'Ahàron sans avoir envie qu'on soit vraiment ensemble.

    « J'ai jamais dit que ça serait facile, mais j'vais réussir ». Je relève la tête, pose mon menton contre lui, cherche son regard. Est-ce qu'il est sérieux? Il a vraiment envie que l'on reprenne là où on a tout laissé, il y a un an et des poussières ? Je croyais que j'avais réussi à avancer ces derniers jours, considérant même le fait de ne plus vivre dans ce passé qui me fait horreur et oublier ces trucs qui me pourrissent la vie. Depuis que Jaxhuem faisait parti de ma vie, chaque jour était moins affreux, chaque souffrance paraissait moins douloureuse, comme s'il pansait mes plaies sans rien demander en retour. Je me sentais bien avec lui, comme si rien ne pouvait m'arriver et que je ne pouvais pas me faire décevoir, pas une fois de plus. Pourtant, malgré moi, les mots d'Ahàron me font frémir. Dans mes rêves les plus fous, je voulais l'entendre me les dire. Me dire qu'il m'aimait toujours. Que j'étais la putain de femme de sa vie. Que j'étais la seule qui compte. J'ai pourtant l'impression que c'est pas le cas. Ahàron, je devrai toujours le partager, il peut pas s'en empêcher. L'étreinte autour de moi se resserre, et mon coeur bondit dans ma poitrine. Je sais que je l'aimerai toujours, j'en suis persuadée. J'ai l'impression qu'il y aura toujours un nous, mais que je suis encore trop blessée pour le considérer sérieusement. J'allais ouvrir la bouche que je sens ses lèvres à la base de mon cou, remontant doucement. C'est 100,000 volts qui me traverse de bas en haut, je suis certaine qu'il l'a senti, Ahàron, il peut pas avoir fait autrement « J'vais redevenir le putain homme de ta vie, Jheylann ». Sans que je ne puisse faire quoi que ce soit, je redresse son visage, mes doigts glissent sur ses lèvres et je pose les miennes au niveau de sa mâchoire, puis posant un baiser à la commisure de ses lèvres, toujours interdites par le silence que je leur impose « dis rien ahàron, me promet pas de trucs, surtout ». Mes doigts glissent, il n'y a que mon pouce tandis que succède une légère, infime, morsure sur sa lèvre inférieure. Mes dents. C'est moi qui décide. C'est moi qui choisit. Pour l'instant, j'ai envie de jouer, allez savoir à quel point.
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyMer 28 Avr - 23:38

Notre relation avait tellement changée en si peu de temps. Je me souvenais encore que lorsqu'on avait a peine huit ans, nous avions eu notre première vrai querelle en tant qu'amis. C'était pendant l'été, et je faisait voler mon cerf volant sur la plage. Je courrais dans tout les sens, alors que Ellwelynn riait de moi sans gêne. Évidemment, je ne regardais jamais où je mettait mes pieds et je buta sur quelque chose. C'était un magnifique château de sable qui avait été construit par mon amie Jheylann. J'avais du sable plein les cheveux, mais cela importait peu pour la gamine qui me regardait, devenant de plus en plus rouge. Je me souvenais encore lorsque jetait aller chez elle avec des fleurs cueillit dans le jardin du voisin pour m'excuser. A l'époque, cela faisait parti de nos plus grosses chicanes. J'aimerais tellement que mes problèmes redeviennent aussi simple qu'ils l'étaient avant. Quelques petites fleurs, un sourire et un câlin. Ça me manquait carrément. Jetait quelqu'un de beaucoup respectable lorsque jetait un gamin. Je me laissait pas embrassé par toute les filles sexy qui passaient a côté de moi. J'avais décidément changer. Je faisais toujours des erreurs peu importe ce que je faisais. J'aimais mon premier amour toujours un peu plus fort chaque jour et j'aimais également ma meilleure amie de toujours. Les deux personnes étaient tellement différentes. Jheylann, c'était la garce au grand cœur, possessive, amoureuse, belle et mon premier amour, alors qu'Ellwelynn était lunatique, gentille, volage, parfaite sans le vouloir et ma meilleure amie. Démêler mes sentiments pour elles, c'était tellement difficile. Je crois que je devrais aimer les hommes. Ou plutôt faire vœux de chasteté. A bien y réfléchir, non merci. J'aimais beaucoup trop le sexe pour m'en passer.

Je la serre dans mes bras, car elle a froid. J'ai toujours été celui qui avait un corps bouillant. Celui qui avait toujours chaud. Je pourrais me promenner en t-shirt dehors en plein hiver et je ne sentirais que quelques frissons. Jetait le premier a aller me baigner au printemps et le dernier en automne. Lorsque je referma mes bras sur ce corps que trop familier, je senti cette vague de chaleur montée en moi. L'odeur si ennivrante du parfum de Jheylann, de son gel douche a la vanille. Ça le rendait fou. J'enfoui mon visage dans ses cheveux, alors que je commence a l'embrassé dans le cou. Je sens les frissons parcourir Jheylann et je ne doute pas une seconde qu'elle ressentait exactement ce que moi je ressentais. Nos corps étaient fait pour être ensemble, comme les deux pièces complémentaires d'un puzzle. Sans l'un nous étions incomplet et ensemble, nous étions parfaits. Il y avait cette attraction naturelle qui ne s'en irait jamais. Même si nous aurions été des vieux de quatre-vingt ans. A cette âge avancée, nous serions encore ces vieux séniles ultra canon qui se désirent. Elle se redresse, et embrasse ma mâchoire. Je ferme subitement les yeux lorsque sa bouche atteint la commisure de mes lèvres. God que je la veux. Je peux pas me retenir. « dis rien ahàron, me promet pas de trucs, surtout » Je comprend ce qu'elle dit, mais je ne sait pas si j'ai envi de suivre. Je veux lui promettre la terre, lui promettre mon amour. Puis je réalise. Je pourrais jamais faire cela. Jsuis qu'un putain d'homme faible infidèle. Je sais que je ne me contrôlerais pas en présence de Elly. Je sais que j'y arriverais probablement pas. Toutefois, je veux essayer pour elle. Je ne lui répond rien. Je ne veux pas la décevoir. Elle mordille légèrement ma lèvre inférieure. L'électricité qui passe dans mon corps c'est pas possible. Toutes ces sensations. J'en peu plus, je la colle a moi par la force de mon désire. Je la regarde dans les yeux pendant un moment alors que j'ai accoté mon frond au siens. Je vais pour l'embrassé sur les lèvres, mais a la dernière minute, je l'embrasse a nouveau dans le cou, cette fois-ci au niveau de l'oreille. Je murmures dans un souffle dans son cou « tu es belle ».
      
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyVen 30 Avr - 0:37


    J'ai toujours su qu'un jour, Ahàron chercherait à vivre quelque chose d'autre. C'est vrai, d'aussi loin que je me souvienne, ça a toujours été question de lui et moi, point barre. Ce n'est pas faute d'avoir amplement le choix de pouvoir voir chacun de notre côté d'autres personnes, lui il avait sa bande de copines qui bavaient sur sa bouille d'ange, son sourire malicieux et son regard pétillant, et moi, je rejoignais les copains de ma soeur, de trois ou quatre ans plus âgé, et puis je m'amusais comme une putain de folle. Je me rappelle même que l'un d'entre eux a voulu me ramener chez lui, je devais avoir 15 ans environ, et je ne sais pas comment il l'a su, mais c'est Ahàron qui est débarqué pour me prendre l'avant-bras, me faire sortir, me laisser piquer une crise parce que j'avais mal à cause de la pression qu'il avait exercé, mais parce qu'il avait été voir ce film avec Aleksie durant la journée sans même passer à la maison ensuite. Je ne supportais pas l'idée qu'il puisse trouver un truc ailleurs que je n'avais pas su lui donner, je persiste à croire que ça provoquera toujours en moi une certaine panique, une frustration et une jalousie maladive que ce soit le cas. Il a bien du avoir une raison pour qu'il me laisse tomber définitivement, il y a un an, alors que ça n'allait ni bien, ni mal, entre nous, c'était comme ça l'a toujours été, comme si on vivait dans un champ de mines, c'est explosif, si on met le pied à un endroit, ça risque de faire exploser l'un ou l'autre - la plupart du temps, moi, pour être honnête - mais lorsqu'il décidait que cela suffisait, Ahàron Horswood savait s'y prendre mieux que personne pour me faire taire. Les bisous, les câlins, ses paumes sur mon épiderme, les vêtements qui partent dans tous les sens, ses lèvres dans mon cou, ses mains sur mes hanches, ses sourires contre mes lèvres, rien que d'y penser, j'ai envie. Envie de lui, comme toujours. Je ne parvenais jamais à me contenter, et j'en demandais tellement que ça le faisait rire. Il n'avait qu'à être moins chaud, je serais surement capable de résister au désir de remettre tout ça à peine quelques minutes plus tard jusqu'à ce qu'il s'écroule d'épuisement. Pauvre Ahàron, et pourtant, je ne l'ai jamais entendu s'en plaindre. Pas une seule fois.

    Je me laisse bercer avec délice par ces bras que je connais, je me laisse inonder par cette odeur qui m'est si familière que ça fait presque mal. Horswood se consume, fidèle à lui-même, comme si certains trucs étaient fait pour rester toujours pareil. Je suis un bloc de glace, et il me fait indécemment fondre sans aucune autre forme de procès. Je le sens fourrer son nez dans mes cheveux, et je noie un sourire dans le tissu de sa veste. Il l'a fait tellement de fois, il m'a pris comme ça si souvent, et pourtant, aujourd'hui, c'est différent. Je l'aime, bon Dieu, pas moyen que je ne ressente plus rien pour lui, mais c'est étrange. J'ai peur que ce soit un aurevoir. J'ai si peur que ce soit un adieu. À quoi bon si je ne peux plus me blottir dans ses bras quand j'ai peur, quand le ciel se déchire et gronde, quand j'ai froid ou quand j'ai simplement besoin qu'il me serre contre lui. Je frissonne, de froid, de plaisir, de contentement. Je tremble d'impuissance et je lève mentalement le drapeau blanc. Trève, pour le moment. Ce n'est pas terminé. Je n'oublie pas, je n'oublierai pas, je crois, ça me donne tout simplement envie de gerber sur ma vie. Sur ma famille. Sur cette connerie de Destin à la con. Je me détends légèrement, poussant même l'audace jusqu'à déposer mes lèvres froides sur sa mâchoire, irradiant une chaleur typique d'Horswood. Je sens son corps se tendre contre le mien. Je continue mon affront jusqu'à agacer ses lèvres des miennes, les frôlant à la limite entre sa pommette et sa bouche. Il en ferme les yeux, et je savoure cet instant. Je suis seulement la fille qui a incommensurablement envie de s'envoyer en l'air avec son ex, peu importe le mal que ça risque de me faire, peu importe ce que ça comporte comme conséquence, vraiment, j'ai envie d'envoyer balader tout le reste. Je me garde une réserve, au cas où je changerais d'idée. Rien que pour le laisser en plan, le désir au plafond, pour ce que j'ai enduré. Ça serait me punir aussi, dommage.

    « tu es belle ». Il me dit ça après avoir ramené mon bassin, ma taille, mon corps contre lui. On est si près, bordel, qu'il pose son front contre le mien, sourit à quelques centimètres à peine de mes lèvres. Alors que je me préparais mentalement à l'impact, son baiser glisse jusqu'à la base de mon cou, remontant vers mon oreille où il me souffle qu'il me trouve belle. J'avoue qu'à l'instant même, je retombe amoureuse d'Ahàron Horswood pour la millième fois de mon existence, et encore, c'est peu. Je souris en glissant ma main dans ses cheveux, redressant son visage vers le mien pour lui voler un baiser, puis un autre, avant de mordre ma lèvre inférieure, le regard brillant, le souffle court, frissonnante, la brise soufflant mes cheveux, le regard d'Ahàron rivé sur moi, alors que je me serre d'autant plus contre lui, si c'est humainement possible de le faire « t'es pas mal non plus horswood ». Puis je l'embrasse. Un baiser fiévreux, mais dans lequel baigne un tas de sentiments confus, ma main dans sa nuque, je ramène légèrement son visage contre le mien, approfondissant le baiser. Mon coeur tambourine comme un malade dans ma poitrine alors que je ressens toujours des pincements dans la poitrine. C'est mon égo qui me confirme mon lamentable échec, mais la libido qui crie, quant à elle, victoire.
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyJeu 15 Juil - 12:42

Oh merde. Jheylann c'était carrément toute ma vie. J'étais un sacré connard pour pas avoir vu ça avant. Nan, je l'avais vu. Mais je ne suis pas du genre a tenir pour mes positions. Je regarde les autres agir et J'agis en consequence. J'suis pas un meneur je déteste devoir décider. J'agis. Avec Jheylann c'était tellement facile, car elle aimait me diriger. Je voulais qu'elle reste avec moi. Le nombre de fois qu'elle m'avait persuader que mes devoirs de maths ne servaient a rien. Qu'elle était beaucoup plus importante que toute université a laquelle je voudrais appliquer. A ce moment je n'y croyait pas, mais je m'occupait d'elle, car c'était ce que je voulais faire. je voulais qu'elle soit heureuse je foire tout ce que je fais a l'évidence. Elle n'est pas heureuse en ce moment. J'ai besoin d'elle je la veux. Je devrais pas, car après tout, j'ai baiser sa mère putain. Jetais naïf. Putain, ouais. Je croyais vraiment que baiser Madame Davenport ferait en sorte que d'une certaine façon, je ne l'avait pas oublier, qu'elle ne m'avait pas oublier. Que nous étions nous deux, alors que c'était loins d'être le cas. Je m'en mort drôlement les doigts. Quand on pert quelque chose, cette chimie entre deux personne, on devient incomplet. Jheylann, elle n'était pas pareille contre moi. Elle était mon anti-thèse, la personne qui me complétait parfaitement. Ensemble, nous ne formions qu'un. C'était quelque chose que j'avais oublier a force de nos disputes, a force de me réconcilier. Je ne pouvait pas nier que ces réconciliations ne me réjouissaient pas. Elles étaient les deuxièmes moments les plus merveilleux de ma vie. Les premiers étant ceux où la paix régnait, lorsque notre plus gros soucis, c'était d'assortir ma cravate a sa robe. Ces deux putains de bals parfaits. Le siens, le miens. Evidemment, notre couple avait toujours été énormément physique. J'avais toujours éprouver le besoin de touche Jheylann, de toucher cette peau que je connaissai par cœur. De sentir ces cheveux qui avaient toujours une légère odeur de clope, mais qui sentait toujours également le shampooing. Sa taille fine, son sourire éblouissant et même le fait qu'elle soit possessive et un peu portée sur la violence me manquait. En d'autre termes : Jheylann Davenport me manquait terriblement. Comme si j'avais un putain de poumon en moins. 

A l'extérieur, proche de ce putain de lac maudit, il y deux personnes. Il y a Jheylann, qui est la femme de ma vie, celle que j'aime et j'aimerais probablement toute mon existence et il y a moi. Ahàron Horswood, le pauvre type qui s'est tapé la mère de mon ex copine dont jetais encore amoureux. Classique. Ce mec, moi en l'occurence, il essait de tout faire revenir a la normal. J'essaie par tout les moyens de retourner dans le passé de faire comme si cette année n'avait pas existée. Comme si je n'avais rien fait de mal. Détrompez-vous je sais que ce que j'ai fait est mal. Toutefois, en ce moment, alors que la brunette m'agaçait légèrement les lèvres des siennes, j'esperais tellement. Je lui souffle entre deux baisers dans le cou que je la trouve belle. Ma chaleur corporelle, toujours extrêmement élevée s'élève encore plus je le sent. J'irradie carrément. Je suis un putain de four. Puis je la vois sourire. Peut-être pas le sourire le plus éblouissant dont je la sait capable, mais un sourire tout de même. J'y pense encore qu'elle m'embrasse. Je la laisse faire pendant un moment, mais je la ramène rapidement a moi. Je me serre contre elle, ne voulant pas qu'une seule partie de mon corps ne la touche pas. J'étais drogué. Un putain de drogué a son corps, a elle. Aimer quelqu'un comme ça, ça se fait pas. J'approfondis le baiser, la tenant tout contre moi, je touche a ses cheveux d'une main, alors que l'autre entoure avec force sa taille. Je la presse contre moi et putain, ça me frappe. Elle m'a terriblement manquée. Je suis un c-o-n-n-a-r-d. Je ne veux plus quitter ses lèvres, alors que j'étais toujours accroché a Jheylann, je me penche doucement, je me retrouve a terre et elle sur moi. Je passe l'une de mes mains sous son t-shirt et je sens cette peau, que j'ai mainte fois frôlée et qui a son habitude est toujours aussi congelée. Je sens le contraste. Je l'entend également me dire que je suis pas mal non plus. La seule réponse qu'elle obtient est un grognement de ma part.  Je ne peux pas retomber amoureux d'elle. Je n'ai jamais cesser de l'être. Je sais bien que rien n'est régler. Que je ne peux pas être pardonné. Pourtant en ce moment je recommence a espérer et ce n'est pas rien.
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyVen 16 Juil - 0:28


    Je ne sais pas dans quel coin de mon cerveau j'ai réussi à planquer ma dignité que je ne me contrôle plus. S'il y a quelque chose qui ressemble à une attirance physique incontrôlable pour Jaxhuem quand il est dans les parages, quand il déambule sans haut, me répond du tac au tac quand je suis dans mon mood salope, j'ai pas cédé. Pas une fois. Jamais plus loin que quelques baisers, et pourtant, Dieu seul sait à quel point j'avais envie que ça s'arrête, que ce soit vrai, qu'on capitule, idéalement lui le premier, et qu'on s'envoie en l'air pour de vrai. Le sexe est le meilleur des baumes pour oublier ses problèmes. Le sexe, l'alcool, et les joints. C'est un truc que je semble avoir appris d'Ahàron, qui a vraisemblablement cru, comme un crétin fini, que baiser avec ma mère lui ferait oublier qu'on était plus ensemble. Qu'il avait décidé qu'il avait besoin de connaître autre chose que le nous auquel je l'avais habitué. Je n'ai eu que lui, moi. Personne d'autres. C'est encore vrai. Je n'ai couché qu'avec Ahàron, dans toute mon existence. La première fois. J'en tremble encore. Chaque fois. J'en ressens un frisson. Chaque fois, c'était plus beau, quand on était fâchés, quand parfois, on était en paix. Parfois. J'ai un caractère de merde. Je suis têtue, orgueilleuse, jalouse, chiante, bitch et incroyablement possessive. Il est le mec que tout le monde s'arrache, dont les filles rêvent, que les mecs jalousent. Même si je l'arrachais toujours à ses travaux, il réussissait je ne sais trop comment à narguer la moyenne des gens. Pourtant, il a pas compris. C'est lui et moi. Ça sera toujours à propos de lui et moi. Que le meilleur moyen de voir autre chose, c'est de revenir avec moi. Me revenir. Redevenir à moi. Être à moi, comme avant, comme ça doit être, comme ça a toujours été. Ça me fait mal de l'avouer, mais malgré tout, malgré ça, je ne me vois pas finir avec qui que ce soit d'autres qu'Ahàron. Je ne dis pas qu'il s'en sort bien, je dis pas que je vais lui de cadeaux. Au contraire, il va payer. Et pas qu'un peu. Je suis un mec dans l'âme, l'orgueil blessé exige réparation, même si le corps, là, maintenant, lui, demande à se faire octroyer les caresses de ces mains qui me connaissent par-coeur, de ses lèvres qui ont creusées les miennes et qui s'y scellent parfaitement. Complémentaires, aux antipodes, mais complémentaires quand même...

    « ahàron? » que je dis, alors je viens de déposer officieusement mes lèvres à ce dernier, parce que j'en crevais d'envie, parce qu'il l'a fait le premier, parce qu'il a l'air démoli et que je crois sincèrement qu'il prend doucement conscience de tout le mal qu'il a fait. Pour un premier de classe, mon ancien petit-ami n'a pas le mérite de s'être servi de sa matière grise pour réaliser tout ça. Même moi, je ressasse, et je comprends toujours pas ce qui lui a pris. Autant à lui qu'à elle. Je veux dire... eh merde. J'ai un haut le coeur. J'ai l'impression qu'on m'empêche de respirer en comprimant ma cage thoracique. Ça me fait toujours ça. Parfois, cependant, je gerbe pour de bon. Là, je m'accroche à Ahàron pour m'en empêcher. Pour chasser l'horreur. Pour oublier, le temps de quelques minutes. Je sens ses mains qui se déposent sur mon corps, je sens mon bassin qui entre en collision avec le sien, alors que je pose ma main sur sa joue alors que je continue à l'embrasser, qu'il me ramène à lui comme si je lui étais indispensable, comme s'il avait - comme moi - besoin de se retrouver contre moi. Une partie de moi espère que c'est le cas. L'autre se fait horreur. Une voudrait que je me lève en foutant le camp, majeur en l'air, l'autre a envie de lui. L'orgueil blessée d'une demoiselle explosive vis-à-vis des sentiments, du tiraillement dans ma poitrine, des papillons dans mon estomac, du désir que je ressens jusqu'à la racine de mes cheveux. Ma langue joue avec la sienne, je frissonne quand il porte sa main dans le bas de mon dos, émet un léger soupir en sentant ses doigts s'enfoncer dans mes cheveux. Il le faisait tellement souvent, me disant que malgré la clope, je sentais bon. Divinement bon. Qu'il m'aimait. Que j'étais canon. Je secoue la tête, me retrouvant, je ne sais trop comment, depuis quand, à califourchon sur Ahàron. Ses mains brûlantes se posent sur mon ventre, sur mes hanches, sous mon chandail. Je me penche sur lui, posant mes propres paumes sur ses mains, lui faisant remonter complètement le morceau de tissu « c'est pas en me déshabillant que je vais me réchauffer, horswood. t'es toujours aussi chaud? ». J'émets un léger rire, c'est un miracle. Quoique, alors que je retiens mes cheveux avec un bras, que je remonte son chandail de l'autre, m'accrochant à la chaleur de son épiderme pour lutter contre la brise fraîche, je m'entends dire « ça ne veut rien dire, tu sais. je t'aime toujours, c'est vrai, mais parfois, ça suffit pas. ça suffit plus ». Je réalise que c'est vrai. Je m'étends à côté de lui, me tenant contre son bras quand même, sinon j'risque l'hypothermie...
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyMer 21 Juil - 0:32

Je ne savais pas trop comment ni pourquoi, mais entre elle et moi ça ne sera jamais terminer. Je serais vieux, je serais marié a une autre, j'aurais des enfants, mais pourtant, je ne pourrais pas faire autrement que de l'aimer. De retourner vers elle. Je dirais que règle générale, je suis populaire. Les gens aiment bien l'idée qu'ils se font de moi. Je ne les empeche pas de le croire, car cette image que je deploit, celui du mec parfait, qui a une petite amie canon, de bonnes notes partout et qui après un litre de vodka n'est toujours pas malade, c'est l'image du mec que je voudrais être. Je n'ai plus de petite amie, j'ai été trop stupide pour pouvoir la gardée même si ça fait depuis toujours qu'on sort ensemble. J'ai des bonnes notes, mais dès que Jheylann, qui lance mes bouquins un peu partout pour pouvoir aller au pieux, dort dans mon lit, j'ouvre mes bouquins et j'etudis comme un malade, même si je suis exténuer et que la seule chose que j'ai envi de faire c'est de m'endormir a côté d'elle, de la serrer dans mes bras et de la garder avec moi pour toujours. Pour ce qui est de la vodka, j'ai un bon estomac. Les gens ont cette image du mec parfait lorsqu'ils pensent a Horswood. Je ne suis pas parfait. Les trucs de cœur, c'est pas mon truc. Déjà, j'avais quitter Jheylann pour aller voir ma meilleure amie blonde. Ça faisait un moment que je me disais que je devais me contrôler en la présence de Ellwelynn, car il y avait pas un putain de jour où je l'imaginait pas au pieux avec moi. Rescemment, il y avait eu Aleksie. Pourquoi est ce que j'avais embrasser mon autre meilleure amie, la seule où rien n'était ambigu ? Je n'en savais rien. Sûrement pour foutre la merde dans ma vie encore plus. Et finalement Alizée. Je n'avais rien fait, mais le fait que je la sauve tout le temps avait fait en sorte qu'elle semblait me draguer de plus en plus. Jetais pas intéressé, mais quand même. Tout ça pour dire. Je n'ai jamais eu de personnalité très frappante. Oui je suis bagarreur, mais je laisse pas ma marque comme Davenport sait le faire. J'allais facilement tomber dans l'oublit. Maintenant, jsuis plus qu'une épave. Je la voit partout, je me sens mal et je bois. Oh oui, je bois pour oublier. Ma connerie, ma vie et en général que le centre de ma vie ne voulait plus de moi.

« ahàron? » Je relève un peu la tête vers elle, alors que l'impacte de notre baiser. Je suis frappé a quel point ce baiser ressemble tellement au nombreux échangés lorsque nous étions encore ensemble. Je la voulait tellement. Elle au complet. Jheylann Calahan Davenport. Des baisers qui s'affrontent, la danse de nos langues emmêlées. Tout m'étais si familier, tout m'etais si parfait. Exactement comment cela devrait se passer. Je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, mais on se ramasse a terre, elle a califourchon sur moi. Je passe mes mains sous son chandail, je touche délicatement son ventre, son dos, ses hanches fines. Je sais qu'il fait froid, mais je me consumme, je ne sent pas ce froid. Pourtant, elle, si. « c'est pas en me déshabillant que je vais me réchauffer, horswood. t'es toujours aussi chaud? » j'entends son rire. Le miens se mêle un peu au siens, car le rire de Jheylann est contagieux. Ses mains sur les miennes, elle remonte tranquillement son haut. Alors que peu après, sa main prend le chemin de mon t-shirt, effleurant ma peau brulante. « on m'a déjà dis que la meilleure façon de se rechauffer était de se déshabiller. J'te garderais au chaud, Jhey. Promis. » Je sourit un peu. Après tout, elle et moi, on est fait pour être ensemble. On a beau lutter, ça ne servirais a rien. On se revient toujours.  « ça ne veut rien dire, tu sais. je t'aime toujours, c'est vrai, mais parfois, ça suffit pas. ça suffit plus » Elle roule a côté de moi. Je sais pas quoi dire. Dans ma tête, j'suis sur que c'est assez. Que elle et moi, car on s'aiment, on va revenir ensemble. Je le sais. J'ôte mon t-shirt. De toute façon, j'ai trop chaud. Je me retourne vers elle. Je suis maintenant partiellement sur elle. Mon torse, plaqué sur son corps, faisant exprès pour que la chaleur soit inhaler par Jheylann. Je l'embrasse dans le cou puis sur la clavicule. Je murmure doucement. Plus pour moi que pour elle. « je t'aime aussi, Jhey. »
 
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MessageSujet: Re: in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann   in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann EmptyJeu 2 Déc - 23:32


    Je n'aime pas m'avouer que peu importe, que tout ce qui devrait me pousser à ne plus jamais lui adresser la parole, ne jamais plus poser mon regard sur lui, chaque fois que je me retrouve en sa présence, c'est différent, je réponds plus de moi, c'est comme si ma libido enfermait ma conscience, ma rancoeur, ma fierté et mon orgueil dans une cellule en béton armé. Ahàron, c'est mon passé, il est tellement encré profondément dans chacune de mes cellules que de l'oublier, c'est m'oublier moi-même, c'est d'me perdre, parce que chaque évènement majeur de ma vie, bah c'est avec lui que je les ai vécu. Ma première chute à bicyclette, mon premier baiser, ma première crise d'angoisse à cause d'un orage, ma première fois, ma première peine d'amour. Il est le mec pour lequel j'ai le plus pleuré, le mec qui m'a fait le plus rire, le mec qui me faisait me consumer de jalousie chaque fois qu'une garce osait s'en approcher, c'est le mec avec qui je me voyais vachement avoir des gosses un jour, peut-être éventuellement me marier avec une robe de princesse. Ça aurait été Ahàron et Jheylann pour toujours, mais évidemment, on est pas dans un putain de conte de fée. Mon ancien petit-ami s'est tapé ma mère à plusieurs reprises, comment je peux même considérer de me regarder dans le miroir quand j'sais ça et que j'continue à ne pas être capable de m'empêcher de presser mes lèvres contre les siennes? Connerie d'attirance, saloperies de sentiments. Je soupire, mon corps se crispe alors que j'me recule légèrement, tentant vainement de convaincre chaque fibre de mon corps de ne pas se laisser tenter par le sentiment de béatitude que j'ressens quand je m'approche de trop près d'Ahàron. J'ai envie de crier, de pleurer et de rire en même temps, c'est ridicule. Il me rend ridicule. C'est un fait établi : je suis pas en sécurité à proximité de Ahàron, pas en sécutité pour ma santé mentale, pas en sécurité quand on se retrouve que lui et moi comme là, maintenant. Il est beau, il est toujours aussi beau, peut-être même plus avec son expression fatiguée, triste aussi, presque repentant. C'est trop tard pour les regrets, Horswood, tu m'as trahi de la pire manière qui soit. Tu m'as laissé partir sans me retenir, puis tu me reviens, la bouche en coeur, alors que tu sais pertinemment que les sentiments que j'ai pour toi m'feront peut-être flancher. Bon dieu que j'te déteste, Ahàron, est-ce que tu le sens, ça, alors que ta langue danse contre la mienne?

    Je suis contradictoire, mon corps est à l'opposé de suivre ce que lui dicte mon coeur. J'ai mal à mourir de l'aimer, mal à mourir de le détester. Le mieux, ce serait qu'il disparaisse pour toujours de ma vie, mais j'crèverais sans lui, tout simplement, pour sûr. C'est Jaxhuem qui me trouverait ridicule et qui me donnerait un coup de pied au cul que j'mérite, parce que c'qui s'déroule doucement entre lui et moi, c'est beaucoup moins toxique que ma relation up & down avec Ahàron. C'est depuis la nuit de l'orage que c'est différent, depuis que j'ai compris que ses airs de dur, c'était de la frime, rien qu'à sa façon de me regarder, inquiet, et d'passer la nuit complète à s'assurer que j'allais bien. Je me retrouve à l'imaginer tapis dans l'ombre, à me voir en train de retirer le t-shirt d'Ahàron, et voilà la réaction d'mon corps vis-à-vis de cette pensée: je tends mon corps contre celui brûlant de mon ex « On m'a déjà dis que la meilleure façon de se réchauffer était de se déshabiller. J'te garderais au chaud, Jhey. Promis. ». Sa voix rauque, sa voix comme s'il était en perpétuel saut de lit, sa voix chaude et envoûtante, sa manière de prononcer mon nom... je capitule. Je hurle mon impuissance dans le silence alors que je garde les yeux rivés dans les siens, à la recherche d'un quelconque support. J'verse des larmes d'amertume, les éradiquant aussitôt qu'elles déboulent sur mes joues alors que son visage disparait dans mon cou, ses lèvres chaudes contre mon cou tiède, je frissonne, arquant mon corps contre le sien parce que j'ai froid. J'ai chaud. J'ai froid et j'ai chaud « je t'aime aussi, Jhey ». Mes paumes sur sa taille, remontant le long de ses côtes, je le force à me regarder « me fait pas ça, ahàron. me dit pas que tu m'aimes. je... j'peux pas, d'accord? ». Mon corps se cambre, mes coudes sur le sol, je me redresse légèrement « tu m'aimes suffisamment ce soir pour avoir envie qu'on baise pour se réconcilier, mais le problème, c'est que j'crois pas à demain, comme j'crois pas non plus qu'on puisse jamais redevenir ce que l'on était avant... ». Je mords ma lèvre inférieure, frissonne, soudain glacée « après plus de dix ans, ahàron horswood, j'crois que c'est la première fois qu'on va devoir suivre des chemins différents, c'est effrayant ça, non ? ».
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in memory of what we used to call in love ♦ ft. jheylann

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