J'y étais enfin. L'école était aussi délabrée que ce à quoi je m'étais attendue et franchement, j'aurai de loin préférer faire la grasse matinée plutôt que d'être cloîtrée entre ses murs - surtout qu'à premières vues, ils n'avaient pas l'air très solides. J'avais quinze ans et j'en avais déjà assez des études, comment allais-je survivre au premier cours ? C'est dans cet état d'esprit et une timide volonté que j'entrai dans la salle de cours, me jettant dans la gueule du loup volontairement.
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Pourquoi avais-je voulu fréquenter une école aussi.. les mots me manquaient. Mon changement d'école devait m'aider à augmenter mes notes, pas le volume de mes bras ! Ça ne faisait pas deux heures que j'étais dans l'établissement, et on m'obligeait déjà à transporter des dizaines de volumes - volumes que je ne consulteraient sans doute jamais. La bibliothèques n'était pas très agrnie, mais les livres choisis par les enseignants y étais tous présents. Je me mis donc en quête de les toruver el plus rapidement possible, histoire de pouvoir profiter de ma pause déjeuner. Rangée après rangées, j'épluchai les étages, pressée de me débarasser de cette tâche. J'avais enfin réuni tous les bouquins - inutiles, mais ô combien imposants - lorsque je repérai le dernier de la liste, perchée tout en haut de l'étagère. Je tentai de l'atteindre, montée sur la pointe de mes pieds. Rien à faire. Inspectant les alentours, je ne vis qu'un jeune homme assis à une table d'étude qui ne semblait guère s'intéresser à mon cas, mais pas la bibliothécaire. Je déposai donc mon pied droit sur la première planche de bois, ornée de livres, me donnant un élan pour atteindre le fichu manuscrit. Puis, alors que tout me laissait croire que j'allais réussir sans embûches, je perdis pied et me retrouvai sur le derrière en moins de deux. Un rire imposant résonna dans toute la bibliothèque, attirant les regards. Le garçon à la table d'étude se moquait de moi. En plus d'être terriblement gênée, j'étais furieuse. Comment osait-il se moquer de moi ? .En guise de réponse, elle n'eut droit qu'à un sourire sournois. C'en était fini, si il prononçait un mot de plus, je le tabassais. Je le fusillai du regard, préférant m'abstenir de tout commentaire, sous peine de perdre mon calme olympien et de lui écraser mon point dans la figure. Accroupie, je ramassai les livres que j'avais entraînés dans ma chute. Le pire dans tout ça, c'est que je n'aavis même pas accomplie ma mission, et le livre que ej désirais était toujours là-haut, me narguant. Il me tendait le volume. J'ignorai si je devais le remercier ou jouer les indifférentes. Parce que, venant d'un tel arrogant, c'était tout sauf un geste de pure gentillesse. Je pris brusquement le livre.

Depuis ce jour, ils sont amis. Ils ont appris à se supporter, malgré des disputes courantes, ils finissent toujours par se réconcillier. Ils ont survécu à tout, même lorsqu'Isobel à décider d'arrêter ses études, ils ont continué à se voir. Seulement, avec son déménagement forcé, elle craint de ne le perdre et c'est réciproque. Noah se rend compte qu'il tient peut-être plus à elle qu'il ne le croit et décide, après des semaines d'hésitation de la rejoindre. Elle ignore tout de ses desseins et ignore qu'il est en ville. Serait-ce de l'amour, ce sentiment qu'il lui chatouille l'estomac ?